Iyed Dahmani : Néjib Chebbi ferait un bon chef de gouvernement
Iyed Dahmani, dirigeant du parti « Al Jomhouri » et président de la Commission financière à l’ARP, était l’invité de Midi-show, mercredi 27 juillet 2016 a déclaré que Néjib Chebbi ferait un bon chef de gouvernement parce qu’il en le profil ». Toutefois, a-t-il ajouté, « le choix revient au président de la République », comme le stipule la Constitution.
Le parti « Al Joumhouri », n’a pas de problème avec l’appartenance partisane du successeur de Habib Essid. « Qu’il soit de Nidaa Tounés ou pas, le plus important c’est qu’il ait les qualités requises pour la mission d’un chef du gouvernement. De toute façon le président n’a pas encore prononcé de noms et, à priori, il ne le révèlera qu’après concertations avec les partis participant au dialogue ».
Pour lui, « l’essentiel c’est de former un gouvernement homogène et équilibré et que ses membres ne soient pas choisis selon des calculs partisans ». Il ne faut pas penser à la représentativité partisane mais à l’harmonie de l’équipe. »
Toujours, dans ce cadre, Dahmani a affirmé que « si l’on a fait appel à « Al Joumhouri » et que ce dernier a répondu parce qu’il se sent responsable de participer à un tel dialogue surtout durant cette période très critique » et que par conséquent, « il répondrait présent au cas où l’on pensait à lui pour entrer dans le prochain gouvernement ». Car, a-t-il expliqué, « l’initiative présidentielle tend à rompre avec l’ancienne démarche et vise justement à mettre en place un gouvernement fort, audacieux et qui soit capable de gréer cette période critique et capable de véhiculer un message optimiste et d’espoir ».
Iyed Dahmani, en tant que président de la Commission financière à l’ARP, a parlé de la situation économique du pays qu’il qualifie de très difficile. « En se référant aux données de la Banque Centrale et celles du ministère des Finances, en tant que les sources les plus fiables, je dois reconnaitre que les indices montrent un état économiquement proche du « très mauvais ». D’ailleurs, « si on n’avait pas obtenu de prêts, on n’aurait pas bouclé le budget 2016 et on n’aurait pas pu payer les dettes de cette année. Ceci dit, si la situation est très difficile, elle n’est pas vraiment catastrophique pour autant ».
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