Jeunes dirigeants : barrières pour exporter ?

Pour réussir, les jeunes dirigeants d’entreprises n’ont d’autres choix que d’accorder à l’exportation l’intérêt

qu’elle mérite et se conformer à ses exigences.

L’exportation demande de la patience et de l’assistance. Malheureusement, faute de moyens, d’expérience, d’organisation interne et d’ignorance des mécanismes, des établissements d’assistance (technique et financier), certains jeunes dirigeants se trouvent obligés de se retirer du marché.

Pour assurer la meilleure assistance dans la mise en place du plan d’action régional, développer des projets d’exportations et saisir toutes les opportunités dans l’exportation régional, le Centre des jeunes dirigeants (CJD) a orienté, cette dernière période, ses actions vers les régions interne du pays.

Bizerte, cette jolie ville côtière, présente de grandes opportunités d’exportation.

Un hôtel de cette ville a abrité récemment une rencontre qui s’est penché sur le développement des projets d’exportation des jeunes dirigeants d’entreprises.

Le CJD Bizerte a invité Slim Chaker, directeur coordinateur de Fond d’accès aux marchés extérieurs (Famex) pour présenter aux jeunes dirigeants Famex et ses services.

Après avoir donné un aperçu historique sur le Famex, Slim Chaker est directement entré dans le vif du sujet. « Le vrai problème d’un JD est la capacité à exécuter un plan d’action », a indiqué Slim Chaker.

Pour les pousser à aller à l’étranger et casser les barrières psychologiques, le Famex II aide les PME à ouvrir des points de vente ou des bureaux sur les marchés étrangers à travers une assistance technique et financière pour établir des plans d’exportation, se conformer aux normes internationales et concevoir des sites web et des plaquettes.

Il faut savoir que dans le cas où une entreprise désire ouvrir un bureau à l’étranger, le Famex accorde jusqu’à 50% de son coût.

Selon Slim Chaker, tout est lié au plan d’exportation. « Malheureusement, faute d’application, certains jeunes dirigeants n'aarivent pas à finir leurs plans.

Ils doivent comprendre que l’assistance technique est plus importante que la subvention », a-t-il affirmé.

Enfin, nos jeunes dirigeants doivent comprendre que l’exportation est une action structurée avec des objectifs, des moyens et des résultats.

Le plan d’exportation, n’est pas une procédure pour les bloquer, mais un moyen d’acquérir de nouvelles façons de faire, de pérenniser des activités à l’international.

E.M