Jrad: "Le Président est intervenu personnellement pour faire avorter l’engagement de  Queiroz"

Jrad: "Le Président est intervenu personnellement pour faire avorter l’engagement de  Queiroz"

Dans un post publié sur sa page Facebook, le chroniqueur Riadh Jrad a indiqué que le président de la République Kais Saied est intervenu personnellement pour faire avorter l’éventualité de l’engagement de l’entraineur portugais Carlos Queiroz en tant que sélectionneur de l’équipe de Tunisie pour le salaire exorbitant de 500 mille dinars par mois.

Riadh Jrad a considéré l’ancien sélectionneur du Portugal, de la Colombie, de l’Egypte, du Qatar, de l’Afrique du Sud et de l’Iran comme entraineur « raté » et a publié le post suivant :

 «Ils voulaient impliquer la Tunisie, son football et sa sélection avec un entraîneur étranger « raté » avec un salaire mensuel exorbitant payé en devises étrangères de 500 mille dinars par mois, sans compter les frais de son séjour avec sa famille et le reste des autres privilèges. Mais le Président de la République est intervenu personnellement pour faire avorter cet engagement d’où on ne sent que corruption et malversation. Il y a des nouvelles confirmées selon lesquelles l’entraineur en question a quitté le territoire tunisien.

Cet entraîneur portugais a échoué à tous ses postes au cours des 4 dernières années, puisqu’il a été limogé des équipes nationales d’Égypte, d’Iran et du Qatar. Notre équipe nationale l’avait déjà battu auparavant, alors qu’il était le sélectionneur de l’Égypte et de l’Iran. Selon quels critères a-t-on pensé à lui, à l’origine ?!!

Ironiquement, certains responsables évoquent généralement la pénurie de ressources financières lorsqu’il s’agit d’entretien, de restauration ou d’achèvement de projets, mais soudain, l’argent apparaît et devient disponible en devises étrangères, comme c’est le cas avec l’embauche de cet entraîneur raté, qui a été arrangé par un intermédiaire avec le comité provisoire de la fédération de football (bientôt liquidé) qui frappe au cœur du principe d’autonomie que le peuple tunisien a érigé dans divers domaines et secteurs.

Malheureusement, en politique, comme dans le sport et dans d’autres domaines, parier sur les étrangers est une forme d’aliénation intellectuelle à laquelle il faut mettre un terme.

D’ailleurs, je vous rappelle dans ce cadre le slogan publicitaire immortel dans la mémoire collective avec lequel nous avons été élevés, génération après génération : « Ce qui est beau à vos yeux ne vient pas, seulement, de l’étranger. »

 

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