Kais Saied: 2700 diplômes falsifiés dans un seul gouvernorat

Kais Saied: 2700 diplômes falsifiés  dans un seul gouvernorat

Le président de la République, Kaïs Saïed, a ordonné, lundi, lors d’une audience accordée au président du Haut comité de contrôle administratif et financier, le renvoi devant la justice de toutes les affaires liées aux faux diplômes.

Au cours de cette audience, le chef de l'Etat a révélé  la falsification de plus de 2700 documents dans un seul gouvernorat et dans un seul secteur, évoquant, également, que des sommes estimées à des milliers de milliards ont été détournés, dans différents secteurs.

Le président Saïed a également ordonné, lors de la réunion, d’activer au plus vite l’élaboration du rapport final du comité de pilotage de l’audit des recrutements dans la fonction publique, les instances, les institutions et les entreprises publiques et autres structures publiques. Ces opérations d’audit sont réalisées sur les recrutements intervenus sur la période s’étalant du 14 janvier 2011 au 25 juillet 2021.

Le chef de l’Etat a, aussi, demandé d’identifier toutes les parties qui n'ont pas répondu aux demandes du Haut comité ou celles qui ont livré des informations erronées afin qu'elles assument pleinement leurs responsabilités devant la loi.

Le président du Haut comité de contrôle administratif et financier (HCCAF), Imed Hazgui, a, lors de l’entretien, remis au chef de l’Etat le rapport préliminaire du Comité de pilotage de l’audit des recrutements dans la fonction publique.

Cité dans une vidéo publiée sur la page Facebook de la présidence de la République, le chef de l’Etat a déclaré que la Tunisie mène "une guerre de libération nationale sur plusieurs fronts (…) notre seul objectif est la victoire".

Et de réaffirmer l’engagement ferme et irrévocable à vaincre la corruption. Assainir le pays "n'est pas un simple slogan creux, c’est une lutte continue et sans relâche".

Quiconque s'associe avec les corrompus et ne combat pas vigoureusement la corruption est considéré comme "complice du crime" et comme "traître", a martelé le président Saïed.

Celui qui cherche à intimider les lanceurs d’alerte sera poursuivi en justice (…) personne n'est au-dessus de la loi, a-t-il lancé.

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