Kais saied: "la maltraitance des citoyens constitue une forme de corruption"

Kais saied: "la maltraitance des citoyens constitue une forme de corruption"

Le président de la République, Kaïs Saïed, a évoqué, lors de son entretien hier après-midi — jeudi 27 novembre — au palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, la situation générale du pays.

Le chef de l'État a donné ses instructions afin d’accélérer la préparation de nouveaux textes législatifs permettant d’ouvrir de larges perspectives, en particulier pour les jeunes. Il a souligné que, tout autant que la Tunisie a besoin d’une refonte législative fondée sur une approche nouvelle, elle a également besoin que ceux chargés de l'exécution des lois fassent preuve d’énergie, de dynamisme et d’un engagement ferme à répondre aux attentes du peuple dans tous les domaines. L’essentiel, a-t-il insisté, ne réside pas uniquement dans le texte, mais aussi dans ceux qui ont la responsabilité de l’appliquer.

Le président Saïed a réaffirmé la nécessité de poursuivre la lutte contre la corruption et contre les corrupteurs, qu’ils se trouvent au sein de l’administration ou en dehors. Il a ajouté que le manque de prise de responsabilité, tout comme la maltraitance des citoyens, constitue une forme de corruption susceptible d’attiser les tensions, et qu’il est inacceptable que ceux qui en sont responsables échappent à toute reddition de comptes.

Le chef de l'État a également dénoncé les prétextes avancés par certains responsables évoquant les procédures, inventant des excuses ou justifiant leurs manquements par l’absence de crédits, alors que ceux-ci ont été alloués depuis des années. Ces pratiques doivent cesser immédiatement, a-t-il martelé, et ceux qui en sont à l'origine doivent assumer pleinement leurs responsabilités. Il a rappelé que le rôle du président n’est pas, à chaque fois, de rappeler tel ou tel responsable — au niveau central, régional ou local — à ses obligations fondamentales.

Votre commentaire