La colère des journalistes sportifs apaisée
Le boycott de la couverture des activités sportives prévue vendredi 30 mars, lancé le 15 mars par le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) et l'Association des journalistes sportifs tunisiens, pour protester contre les violences à l'égard des journalistes sportifs, a été annulée.
La décision a été prise lors d'une réunion tenue jeudi et groupant la ministre de la jeunesse et des sports Majdouline Cherni, des représentants du ministère de l'intérieur, de la fédération tunisienne de football, du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), du syndicat général de la culture et de l'information relevant de l'UGTT et de l'association tunisienne des journalistes sportifs, rapporte un compte rendu de la réunion diffusé par le ministère de la jeunesse et des sports.
Les moyens de faciliter la mission des journalistes dans les sites sportifs et d'aplanir les difficultés qui entravent leur travail a été au centre de la réunion.
La ministre a appelé les différentes parties prenantes à s'engager à réunir les conditions au bon déroulement des compétitions sportives, de faciliter le travail des journalistes dans le cadre d'une action concertée afin d'assurer le droit d'accès du citoyen à l'information « afin de présenter une bonne image du pays », ajoute le communiqué.
La SNJT et l'Association des journalistes sportifs tunisiens avaient décrété le 30 mars journée de colère et de boycott des compétitions sportives suite à l'agression des journalistes de la télévision nationale 1 lors du classico entre l'ES Sahel et le Club Africain.
De son côté, l'observatoire de la sécurité professionnelle relevant du SNJT a enregistré dernièrement 13 cas d'agressions contre des journalistes et des photographes dont trois cas graves et 4 cas de refoulement et d'interdiction de travailler et autant de cas de harcèlement.
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