La date exacte des élections municipales dépend d’une décision politique
« La date exacte des élections municipales dépend désormais d’une décision politique », a déclaré, samedi, Nabil Baffoun, membre de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE). « Le scénario est devenu plus clair aux yeux de l’Instance », a-t-il indiqué en allusion à l’adoption, le 31 janvier dernier, du projet de loi amendant et complétant la loi organique n°2014-16 de 2014 relative aux élections et référendums.
« Les élections municipales pourraient ainsi se tenir dans huit mois, soit en octobre ou novembre 2017 », a-t-il affirmé. Une première réunion préparatoire des élections municipales a eu lieu, vendredi soir à Tunis, avec la participation des représentants de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) et du ministère de l’Intérieur, a confié Baffoun à l’agence TAP Cette réunion à laquelle ont pris part des représentants du Centre national d’informatique (CNI), du ministère des Affaires sociales et du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, s’inscrit dans le cadre d’une série de réunions préparatoires pour définir les différents aspects logistiques du processus électoral, a-t-il expliqué.
D’autres réunions avec des représentants du ministère des Affaires locales, du ministère de l’Education et de la Poste tunisienne sont aussi envisagées, a-t-il ajouté. D’après lui, la réunion a planché sur les préparatifs de l’inscription sur le registre électoral, le processus d’actualisation du fichier électoral, les procédures de radiation des noms des électeurs décédés depuis août 2014 ainsi que sur les moyens de faciliter l’obtention d’une carte d’identité nationale (CIN) particulièrement pour les femmes rurales.
L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, le 31 janvier 2017, le projet de loi amendant et complétant la loi organique n°2014-16 relative aux élections et référendums, à une majorité de 139 voix, contre 22 abstentions. La discussion de cette loi a été suspendue pour plus de 7 mois en raison de désaccords entre les partis politiques concernant des articles qualifiés de "délicats" s'agissant notamment de l'article relatif au droit de vote des forces armées.
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