La France annonce avoir tué un haut responsable djihadiste lié à Al-Qaida au Mali

La France annonce avoir tué un haut responsable djihadiste lié à Al-Qaida au Mali

 

La France a annoncé, vendredi 13 novembre, la « neutralisation » au Mali, par la force « Barkhane », d’un cadre opérationnel djihadiste de tout premier plan lié à Al-Qaida, dont le nom était associé ces dernières années à de nombreuses attaques dans la région.

La ministre des armées française, Florence Parly, a salué dans un communiqué une opération qui a engagé « d’importants moyens de renseignement ainsi qu’un dispositif d’interception composé d’hélicoptères et de troupes au sol » conduisant à une frappe contre Bah Ag Moussa, décrit comme le « chef militaire » du Groupe de soutien de l’islam et des musulmans (GSIM).

Quatre hélicoptères et plusieurs drones ont été mobilisés et « une quinzaine de commandos » de la force « Barkhane » ont été déposés au sol, a précisé le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l’état-major des armées. L’opération « n’était pas une action d’opportunité », elle « a mobilisé de très importants moyens de renseignement et avait été préparée de longue date, dans le but de viser des cadres du GSIM », a-t-il ajouté.

Bah Ag Moussa a déserté l’armée malienne en 2012 pour rejoindre la rébellion et fonder avec Iyad Ag Ghali le groupe djihadiste Ansar Eddine, devenu le GSIM à la faveur d’une fusion avec Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et d’autres groupes islamistes.

« Il faisait partie du premier cercle d’Iyad Ag Ghali », a souligné l’état-major. Responsable de plusieurs attaques meurtrières contre les forces armées maliennes depuis 2016, Bah Ag Moussa était depuis 2017 le commandant des opérations du GSIM.

En 2019, le comité des sanctions de l’Organisation des Nations unies (ONU) l’avait placé dans la liste des criminels liés à Al-Qaida. En mars 2019, ses hommes avaient lancé une attaque d’envergure contre la caserne de Dioura, tuant plus de vingt soldats maliens.

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