La prophétie de la troisième guerre mondiale va-t-elle éclater en Iran?

Malgré leurs constantes vantardises de « victoire », les États-Unis et Israël cherchent encore des solutions à leurs défaites. Cela placerait le monde au bord d'une guerre imprévisible. Lorsqu'un journaliste de renom comme Andrew Cockburn (Spoils of War, 28 juillet 2025) écrit un article intitulé « La défaite en Ukraine se profile, la Russie est en route vers une victoire majeure et décisive dans la guerre, et les États-Unis et l'Europe sont confrontés à une défaite retentissante là-bas », et pose aux parties impliquées dans l'incitation à la violence en Ukraine une question précise : « Qu'allez-vous faire ?», c'est un signal dangereux qui devrait susciter l'attention et susciter des interrogations.

Alors qu'Israël et les États-Unis échouent dans leur guerre contre l'Iran, Narges Bajoghli, professeure à la prestigieuse université Johns Hopkins, écrit dans Foreign Affairs (numéro du 29 juillet 2025) que l'agression brutale, destructrice et injustifiée des États-Unis et d'Israël contre les villes iraniennes a eu pour conséquence que « La génération [iranienne], qui se moquait auparavant de la rhétorique du régime, a désormais compris, peut-être pour la première fois, pourquoi le régime a mis en avant le discours de la résistance », et a commencé à soutenir ce discours. Cela signifie également un nouvel échec pour Washington et Tel-Aviv dans leurs tentatives d'inciter l'intérieur iranien à renverser le régime.

De même, l'échec de la résistance à Gaza et au Yémen, avec la possibilité d'une nouvelle éruption de celle-ci au Sud-Liban si les attaques et les tentatives de désarmement par la force se poursuivent, sont autant de transformations qui devraient attirer l'attention des observateurs et contrarier les calculs américano-israéliens.

Tel-Aviv, comme Washington, a traditionnellement transformé ses défaites en victoires, et malheureusement, les régimes arabes, et même l'Iran, leur ont donné ce sentiment qu'ils ne méritaient pas.

Les exemples sont nombreux, le plus récent étant peut-être l'acceptation par l'Iran d'un cessez-le-feu rapide après que des missiles iraniens ont contraint des zones israéliennes en Palestine occupée à payer un lourd tribut pour leur agression contre des villes iraniennes.

Damas a également accordé des victoires gratuites à Israël depuis l'époque de l'ancien président Bachar el-Assad, l'arsenal militaire syrien étant resté entreposé jusqu'à sa destruction par l'aviation israélienne, à une époque où les villes syriennes étaient soumises à des attaques israéliennes répétées. Aujourd'hui, Damas s'essouffle après un accord de paix avec Tel-Aviv, qui a renforcé son occupation du territoire syrien.

De plus, la confiance des régimes de la région dans la réussite de la domestication et du silence des masses par diverses méthodes a donné même aux sionistes et aux Américains la fausse impression que la rue arabe n'exerce plus aucune influence. Entre-temps, des signes de mécontentement ont commencé à apparaître, même jusqu'à Ankara, où le président Erdogan et son régime sont confrontés à des campagnes remettant en cause leur soutien médiatique à Gaza et leur faux soutien à la Syrie, qu'ils ont laissée vulnérable à la destruction israélienne après l'avoir dominée. Le mécontentement s'est également propagé à d'autres pays arabes en raison des horribles scènes de famine et des massacres quotidiens d'innocents.

Ces images de faiblesse régionale, notamment en Iran et en Turquie, ainsi que l'échec manifeste à obtenir un véritable succès dans toutes les aventures précédentes, ont incité et continuent d'inciter Israël et les États-Unis à lancer de nouvelles guerres, la plus importante étant actuellement planifiée contre l'Iran, puis au Sud-Liban et au Yémen, sans compter l'escalade des massacres d'innocents à Gaza.

La guerre ou les attaques à venir pourraient, sans exagération, ouvrir la voie à une troisième guerre mondiale.

Ces débuts sont évidents dans la mesure où, tant à Washington qu'à Tel-Aviv, leurs vantardises quant à la destruction des projets nucléaires et balistiques iraniens se sont avérées fausses, et où ils sont déterminés à renouveler l'attaque avec des forces plus importantes, les menaces commençant à inclure le Pakistan, la Russie et la Chine, que Washington et Tel-Aviv accusent de soutenir l'Iran. Si l'Iran est à nouveau attaqué, et que Tel-Aviv profite de l'occasion pour attaquer le sud du Liban et le Yémen avec le soutien américain, la guerre s'étendra et deviendra plus difficile à arrêter qu'auparavant. De plus, la campagne visant à effacer l'identité et les droits des Palestiniens a commencé à s'éroder face à l'insistance de certains pays à reconnaître l'État de Palestine, et de grands pays européens s'y sont engagés. Même si certains affirment que la menace de reconnaissance n'est qu'un écran de fumée, les vagues humaines qui ont commencé à submerger les villes européennes, et ont même atteint l'Australie, connue pour son adhésion à la politique américaine, conduiront inévitablement ces pays à être contraints de reconnaître l'État de Palestine et de mettre fin à cette guerre d'extermination inhumaine.

La prophétie d’une 3ème guerre va-t-elle éclater de l’Iran ?

À la fois ancien et moderne, Nostradamus a captivé le monde par ses prédictions. Chaque fois qu'un événement majeur se produit, quelqu'un apparaît pour prétendre l'avoir prédit, même indirectement (les plus marquants étant peut-être l'ascension et la mort mystérieuse d'Hitler, l'assassinat du président Kennedy, la guerre en Irak et l'incendie des Twin Towers de New York, etc.).

Certains experts de ces prophéties ont récemment affirmé qu'il avait également prédit une troisième guerre mondiale. Là n'est pas l'essentiel, mais ce qui les blesse, c'est qu'ils ont affirmé qu'il avait mentionné qu'elle éclaterait en Perse. Sa prophétie se réalisera-t-elle et la guerre imminente que les États-Unis et Israël entendent mener contre l'Iran déclenchera-t-elle une troisième guerre mondiale ?

Après tout, la situation a atteint le point où des sous-marins nucléaires ont été déplacés au large des côtes russes, des bombardiers américains géants ont été déployés sur une base militaire britannique et où des flottes américaines ont été redéployées dans la région. Sachant que, chaque fois que Netanyahou ne parvient pas à faire taire la résistance et à récupérer les prisonniers, il recourt à une escalade militaire, et que le président Trump réalise jour après jour que toutes ses promesses d'arrêter les guerres se sont avérées vaines, et qu'il a entraîné Washington dans de nouveaux affrontements, notamment avec l'Iran et le Yémen, cela les poussera à rechercher de nouvelles fausses victoires. Cependant, cette fois, le coût de ces affrontements pourrait être plus élevé et les tentatives pour les arrêter plus difficiles.

A.K