La réplique du Front populaire aux accusations « d’irresponsabilité »
Pointé du doigt par chef du gouvernement et les partis au pouvoir d’être derrière les mouvements de protestation qui, pour la plupart ont dégénéré en émeutes, le Front populaire s’en défend et récuse toutes les accusations. Intervenant sur les antennes de France 24 mercredi 10 janvier, le porte-parole du FP, Hamma Hammami a répliqué en déclarant que « le chef du gouvernement veut cacher son échec, celui de son gouvernement et celui de la coalition au pouvoir en accusant le Front Populaire ».
En marge d'une conférence de presse tenue ce jeudi 11 janvier, il est revenu sur les accusations « d’irresponsabilité » qui lui sont faites, aussi bien par Youssef Chahed que par Ennahdha et Nidaa Tounes qu’il a tancés. Selon lui, ils ne sont pas qualifiés pour donner des leçons au Front populaire qui continue à soutenir les mouvements de protestation appelant à une mobilisation pacifique. Il a même accusé ses accusateurs d’être derrière les actes de vandalisme, de saccage et de pillage.
De son côté du FP Mongi Rahoui président de la commission des finances, a rejeté, ce matin sur les ondes d’Express FM, les accusations formulées contre le Front. Il a estimé que la responsabilité des actes de sabotage incombe à des parties intruses en relation avec l’alliance au pouvoir et qui ont détourné l’orientation des protestations pacifiques leur conférant un caractère violent de pillage et de saccage.
Il a appelé à la suppression de certains articles de la Loi des Finances 2018 et à l’instauration d’une loi de finances complémentaire, car la loi de 2018 porte une grave atteinte au pouvoir d’achat du citoyen tunisien et contribue fortement dans l’aggravation de la tension.
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