« La Tunisie en Avant » met en garde contre un possible chantage entre Carthage et Montplaisir

« La Tunisie en Avant » met en garde contre un possible chantage entre Carthage et Montplaisir

« La Tunisie en avant » a mis en garde contre la possibilité d’un chantage entre la présidence de la République et le mouvement Ennahdha sur le dossier de l’appareil secret du mouvement. Une affaire révélée par le Collectif de défense de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi.

Abid Briki, coordinateur du mouvement « La Tunisie en Avant » a déclaré à la TAP que le comité constitutif, réuni la veille, a soulevé une série de questions relatives à la situation dans le pays dont en premier lieu, l’appareil secret du mouvement Ennahdha. Un dossier qui connaitra, sans doute, des rebondissements à travers les nouvelles révélations qui seront fournies par le collectif de défense, a-t-il ajouté.

Il a relevé un rapprochement des vues entre Ennahdha et la présidence de la République dans les récentes déclarations faites par les deux parties, faisant observer que de nouveaux éléments de consensus se profilent à l’horizon après les tensions suscitées par la position des uns et des autres envers le gouvernement Chahed.

Briki a, sur un autre plan, estimé que plusieurs menaces pèsent sur le pays en cette période, au vue des mesures financières contenues dans la loi de finances qui porte atteinte au pouvoir d’achat des classes populaires. Une situation qui explique les mouvements sociaux qui, historiquement, connaissent leur apogée durant le mois de janvier.

« La Tunisie en Avant » considère que des réformes doivent être engagées d’urgence et appelle les politiques à renoncer à une partie de leurs avantages et à œuvrer en vue de récupérer l’argent de l’évasion fiscale. Une fois ces étapes franchies, le mouvement propose l’ouverture d’un dialogue avec l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) pour penser les moyens de sauver le pays.

Par ailleurs, Abid Briki a indiqué que le congrès du mouvement, annoncé, précédemment, pour les 22, 23 et 24 mars 2019 dans la ville de Hammamet, sera placé sous le signe de la souveraineté nationale et la justice sociale. Quelque 400 congressistes y prendront part.

Dans une déclaration antérieure, « La Tunisie en Avant » avait affirmé être concerné par les prochaines élections législatives.

 

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