Lancement du projet LaitEspoir, fruit d'un partenariat tripartite

Lancement du projet LaitEspoir, fruit d'un partenariat tripartite

(Photo de gauche à droite: Mohamed Kaaniche, PDG de la BTS, Alberto Salvia, DGA de Délice Danone, Hassen Bacha, Président de l’Université de Jendouba et Soumaya Bel Haj Slimane, Responsable achat lait Delice Danone)

Dans le cadre d’une conférence de presse tenue, ce mardi 24 octobre 2017, et en présence de nombreux journalistes et responsables de la société civile, l’Université de Jendouba, STIAL (Délice Danone) et la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS) ont signé, une convention de partenariat public-privé, dédiée au lancement d’un projet spécialisé dans la production laitière qui permettra d’assurer un emploi stable d’éleveur aux diplômés à la recherche d’emploi.

Nommé «LaitEspoir», ce projet  ambitionne à aider des diplômés de l’enseignement supérieur à la recherche d’une opportunité d’emploi à créer leurs propres projets d’élevage laitier.

Hassen Bacha, Président de l’Université de Jendouba a affirmé que « La préoccupation première de ce projet c’est l’emploi des jeunes». Et d’ajouter « il est impératif de développer un dispositif de formation complémentaire et d’accompagnement professionnel permettant un climat favorable à l’émergence de compétences et encourageant de nouveaux entrepreneurs à l’initiative privée ».

Pour Alberto Salvia, DGA de Délice Danone, le lancement de LaitEspoir représente une continuité des démarches déjà poursuivies par le groupe Délice Danone à savoir les projets "Hlibna" et "Evolution" pour aider ces jeunes diplômés à aller de l’avant dans la création de leurs projets d’élevage.

Le projet LaitEspoir est comme son nom l’indique, un message porteur d’espoir qui vise à garantir à un avenir prometteur pour les jeunes en leur assurant un emploi stable.

Les partenaires de ce projet sont soutenus au niveau régional par un consortium créé sous la gouvernance de l’université de Jendouba et qui comprend des représentants des différentes instances régionales en l’occurrence Gouvernorat, Office d’élevage et de pâturage, commissariat régional de l’agriculture…etc. Ce consortium accompagnera toutes les étapes du projet et donnera aux futurs promoteurs l’assurance de bénéficier de tous les appuis possibles pour la réussite de leurs projets.

La création d’une ferme « LaitEspoir » passe par 6 étapes: la sélection, la formation, l’étude technico-économique, le financement, l’appui et l’encadrement et l’écoulement du produit.

Les candidats doivent être diplômés de l‘université et à la recherche d’une opportunité de création d’un projet d’élevage, ils seront par la suite sélectionnés selon des critères préétablis par le consortium.

L’étape de la formation consiste à les initier et à les former au métier de l’élevage à travers une formation spécialisée (378 heures de formation): 12 semaines de formation théorique, 2 semaines de formation pratique sanctionnées par un examen et l’obtention d’un certificat.

Cette formation sera suivie d’une étude technico-économique qui prendra en compte les spécificités de chaque candidat en vue de maximiser les chances de réussite du projet.

Pour ce qui revêt de l’étape du financement, il sera assuré par la BTS avec un plafond de 150 MDT remboursable (annuel ou mensuel au choix) sur 5 ans avec un délai de grâce.

Une fois ces étapes franchies, le jeune entrepreneur bénéficiera d’un encadrement rigoureux et un suivi rapproché qui lui seront apportés par la STIAL (Délice Danone) et les partenaires du consortium, ce qui permettra d’optimiser les potentialités techniques et d’accélérer les mécanismes d’intervention en cas de problème.

Pour rassurer les promoteurs et garantir l’écoulement de leur produit la STIAL  mettra à leur disposition le mini tank nécessaire au refroidissement du lait produit afin d’assurer la préservation de sa qualité et signera avec eux un contrat  d’achat pour 10 ans.

En somme, cette signature tripartite revêt une importance capitale au secteur de  l'élevage dans notre pays, dans un contexte où le chômage des diplômés ne cesse de prendre des proportions inquiétantes sur fond de crise économique persistante. Une telle initiative ne peut être que salutaire en espérant que d’autres entreprises et universités adhéreront à cette nouvelle approche.

Votre commentaire