L’ancien ministre sénégalais de l’Economie Amadou Hott candidat à la présidence de la BAD

L’ancien ministre sénégalais de l’Economie Amadou Hott candidat à la présidence de la BAD

L’ancien ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, sera candidat pour le poste du président de la Banque Africaine de Développement (BAD), prévue en mai 2025, selon la BAD.

M. Hott a démissionné de ses fonctions d’envoyé spécial du président de la BAD, chargé de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique avec effet immédiat, et ce, en raison de cette candidature.  " Cette décision est motivée par mon intention de briguer la présidence de la BAD, ce qui pourrait créer un conflit avec mon rôle actuel à la banque ", lit-on sur le site officiel de ka BAD en citant l’ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération. 

L’ancien ministre sénégalais a rendu hommage au " leadership visionnaire exceptionnel " d’Akinwumi Adesina, le Nigérian qui dirige la BAD depuis une dizaine d’années.

Amadou Hott a exprimé, également, sa gratitude pour l’opportunité qui lui a été donnée de contribuer à la mobilisation des ressources au profit de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique. 

Il avait été nommé envoyé spécial du président de la BAD en décembre 2022 afin d’aider l’institution à assurer la transition de l’Afrique vers le " zéro émission nette ", et ce, par des investissements dans les infrastructures vertes.

Il a aussi exercé les fonctions de vice-président de la BAD, chargé de l’électricité, de l’énergie, de la croissance verte et du changement climatique. Puis il a été nommé ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération au sein du gouvernement sénégalais.

Au Sénégal, M. Hott a exercé aussi les fonctions de conseiller spécial de l’ex-président de la République, Macky Sall (avril 2012-avril 2024), et de Directeur général du Fonds de garantie des investissements prioritaires.

" Je le (Amadou Hott) remercie pour son travail exemplaire et les services qu’il a rendus à la BAD et à l’[Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique ’’, selon la même source en citant Akinwumi Adesina.

 

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