Le chef de l'Etat dénonce les déclarations et pratiques "contraires à l'esprit de la Constitution"
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Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, jeudi, au Palais de Carthage, le chef du gouvernement, Kamel Maddouri.
Lors de cette réunion, le chef de l'Etat a mis l'accent sur l'impératif qu'il y a à ce que certains responsables en poste soient parfaitement conscients du fait qu'ils sont régis par le texte de la Constitution du 25 juillet 2022.
Le président Saïed a, dans ce sens, vivement dénoncé certaines déclarations et pratiques qui, a-t-il dit, sont non seulement contraires à l'esprit de la constitution plébiscitée par le peuple mais aussi en "totale rupture" avec certaines de ses dispositions pourtant claires et ne prêtant nullement à équivoque ou à interprétation.
Le président Saïed a, par ailleurs, saisi l'occasion pour évoquer nombre de dossiers sociaux, dont notamment, ceux des ouvriers de chantiers, des titulaires de doctorat et des indemnités pour perte d'emploi.
Face à ces dossiers encore en suspens, il a plaidé pour des "solutions radicales" qui soient en mesure de garantir le respect des droits naturels de tous.
S'agissant du dossier des titulaires de doctorat, le chef de l'Etat a donné ses instructions en vue d'aller de l'avant vers la clôture de ce dossier à jamais.
A ce titre, les récentes données issues de la dernière réunion à laquelle ont pris part les ministres de l'Education et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ont fait ressortir qu'il est possible, dans une première étape, de créer quelque 5000 postes d'emploi au sein de nombre d'établissements et de laboratoires.
Toujours dans le cadre de cette réunion, le président Saïed a ordonné d'œuvrer à identifier des modalités pratiques permettant de rééchelonner les dettes impayées à la charge des abonnés encore insolvables dans la société tunisienne de l'électricité et du gaz (STEG) et la société nationale d'exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) et de renoncer à cet effet aux pénalités y découlant.
Le maintien de cet état de fait, a-t-il estimé, ne fera qu'empirer la situation et ne profitera à aucune partie.
Ni les abonnés ne seront en mesure de pouvoir s'acquitter de leurs factures, ni aussi les deux sociétés de bénéficier de la coupure de l'eau et de l'électricité, a-t-il encore expliqué.
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