Le chef de l'Etat revient à la charge concernant la cité médicale des Aghlabides

Le président de la République a déclaré, dans une vidéo publiée sur la page officielle de la présidence de la République, que "la réalité du projet de réalisation de la Cité médicale aghlabide à Kairouan est douloureuse", car "il a été bousillé de l'intérieur au moment où de nombreux acteurs étrangers au cours de cette période ont exprimé leur volonté de financer cette cité avec toutes ses composantes et ont tenté de la perturber sous de faux prétextes comme s'il s'agissait d'un projet personnel alors qu'il bénéficierait à la Tunisie".

Il a souligné que cette cité sera la première du genre au monde et se différenciera des cités médicales traditionnelles, car elle comprendra un hôpital, une faculté de médecine, d'autres établissements d'enseignement, des foyers pour médecins, un personnel paramédical et de nombreux autres équipements tels qu'un bureau de poste et une caisse d'assurance maladie. Elle fournira également plus de 50 000 logements, et des travaux seront réalisés ultérieurement pour relier la ville par chemin de fer à partir de la ville d'Enfidha.

Il a ajouté : « Ils ont ruiné ce projet de l’intérieur, et ils ont essayé et pensent encore qu’ils réussiront ce qu’ils avaient prévu, mais aujourd’hui, après un suivi et une insistance, sa réalisation sera bientôt lancée », ajoutant : « La santé des citoyens ne les préoccupait en rien, elle les concernait seulement avec leur portefeuille et l’argent qu’ils transportaient clandestinement à l’étranger. Les secteurs de l’éducation, des transports, de la santé et du travail ont été frappés et même bombardés.

Le Président de la République a annoncé qu'un nouveau système juridique serait bientôt mis en place pour le cadre médical et paramédical, en rupture avec le système actuel en vigueur depuis les années 1990 et qui a conduit à des conditions qui ne sont plus acceptables, en disant : « Le droit à la santé est comme le droit à l'eau et à l'air ».