Le festival de Boukornine sans comité pour diriger sa 39 ème édition
Aussi incroyable que cela puisse paraitre, le prestigieux festival de Boukornine n’a jusqu’à présent pas de comité directeur pour diriger sa 39 ème édition. Ainsi à quelques jours seulement du démarrage de cette nouvelle session, les services du ministère de la Culture et le gouverneur de Ben Arous n’ont pas encore désigné le comité directeur qui se chargera de cette lourde tâche.
Deux listes ont pourtant présenté leur candidature pour assurer cette mission. L’une est présidée par le directeur sortant Tahar El Mokh et l’autre par le jeune Omar Farouk.
Néanmoins, les autorités hésitent encore à trancher à cause de certains tiraillements politiques qui paralysent désormais comme chaque année la tenue de ce festival culturel.
Le pire, c’est que ces irresponsables responsables qui refusent d’assumer leur choix n’avaient pas réellement pas à intervenir dans une affaire qui ne devait concerner que la famille culturelle Hammam-Lifoise. Surtout que ce retard pénalisera la tenue du festival et influencera sur sa qualité qui ne cesse de se détériorer d’année en année.
Car quelle que soit la liste choisie, sa mission sera vouée à l’échec si on la parachute ainsi, à moins d’un mois du démarrage du festival.
En effet, à pareille époque de la saison, les artistes ont bouclé leur programme estival, les partenaires ont déjà versé leur subvention, les sponsors ont déjà fait leur choix et les prestataires ont presque terminé leurs travaux.
D’ailleurs tous les festivals qui se respectent ont bouclé leur programmation et sont en train d’imprimer les affiches et les dépliants pour entamer la phase de communication.
Néanmoins, à Bourkonine les choses se passent autrement à cause de la passivité étonnante de certains pseudo responsables qui n’ont ni l’étoffe, ni le niveau pour décider pour la ville d’Hammam-Lif.
Une ville qui a été aussi trahie par les siens qui ont complètement démissionné de la gestion de ses affaires. Ce qui a impliqué l’accélération de sa décadence à ce rythme vertigineux.
N.B.M.
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