Le gouvernement constate l’impasse sur Petrofac
La crise de Petrofac à Kerkennah vient de faire l’objet d’une conférence de presse donnée par quatre ministres, à savoir Iyad Dahmani, ministre chargé des Relations avec l’Assemblée des représentants du peuple, Mohamed Trabelsi, ministre des Affaires sociales, Héla Cheikhrouhou, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, et Mohamed Salah Arfaoui, ministre de l’Equipement, l’Habitat et l’Aménagement du territoire en fin de cet après-midi du 21 septembre 2016 au siège du gouvernement au Palais de La Kasbah.
Finalement, ce sont deux ministres, seulement, qui ont pris la parole pour faire un récapitulatif des événements survenus, ces derniers jours. Les deux ministres ont redonné la version des faits à savoir les dernières négociations établis avec les protestataires. Et au moment où les pourparlers étaient su le point d’aboutir puisque l’équipe gouvernementale était partie pour Sfax en vue de signer l’accord, mais les négociateurs de l’île ont fait volte-face et fait monter les surenchères.
En effet, ils ont réclamé 10 millions de dinars au lieu des 2,5 MD convenus tout en revendiquant l’arrêt de toutes les poursuites à l’encontre des casseurs sans oublier qu’ils exigeaient une cérémonie de signature aux Îles de Kerkennah au lieu de le faire à Sfax sous prétexte qu’ils craignaient leur arrestation.
Bref, concluent les deux ministres, la partie gouvernementale ne pouvait que constater l’impasse totale, ce qui l’a obligé à rebrousser chemin et attendre le début de la concrétisation de l’ultimatum consistant en l’engagement des procédures de départ. Un départ qui semble irrévocable sauf miracle, à savoir une lueur d’espoir d’un retour rapide et définitif au calme dans les Îles, ce qui semble être trop peu probable.
Concernant la reprise en mains des Îles Kerkennah par les forces de l’ordre ou l’armée, elle semble être peu probable, aussi, puisque les membres du gouvernement, même s’ils déclarent envisagent le recours à toutes les éventualités, ils assurent qu’ils privilégient la manière douce et pacifique, à savoir les moyens pacifiques. Ce qui risque de faire pourrir davantage la situation.
N.H
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