Le maréchal Béji Caid Essebsi et les cinq généraux

Dans une interview accordée au quotidien « Echourouk », l’ancien membre fondateur et ministre démissionnaire Lazhar Akremi est longuement revenu sur la « décomposition » de Nidaa Tounes. Pour lui, l’action à l’intérieur des partis politiques « repose essentiellement sur la personnalité du premier responsable, le président ou le secrétaire général. Or, explique-t-il, ce qui a été salutaire au sein de Nidaa Tounes, c’est que Béji caid Essebsi a réussi en tant que maréchal » qui commandait « cinq généraux à qui il a permis d’apparaitre que grand public, à donné plus de crédibilité au parti ». Les généraux ont pour noms, entre autres, Taieb Baccouche, Mohsen Marzouk, Ridha Belhaj, Lazhar Akremi, mais pas Hafedh Caid Essebsi qui « ne mérite même pas le grade de caporal » !
Il a assuré que « le maréchal gérait les conflits » et la résolution de toutes les questions » se faisaient chez lui et autour de lui. Il a favorisé l’émergence de tout le monde ». Mais comme l’adage dit que « la mauvaise graine chasse la bonne », l’implosion s’est produite quand « la fausse monnaie s’est multipliée et le problème ce sont ceux qui l’ont propagée… ». Pour être explicite, Akremi ajoute « la crise a commencé quand on a importé de nouveaux dirigeants qui ont commencé à parler du nettoyage du parti et ont fini par expulser les fondateurs et confisquer le parti ».
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