Le Ministère de l’intérieur dément les accusations du comité de défense de Belaïd et Brahmi
Dans une mise au point publiée ce samedi, le ministère de l'Intérieur a précisé que le document attribué à l'institution sécuritaire et relayée par les réseaux sociaux n’est pas un vrai document et qu’il est monté de toutes pièces avant d’ajouter qu’il n'a aucune existence administrative ou juridique.
Le document comporte des informations affirmant que l'institution sécuritaire était informée d'avance de l'attaque terroriste qui a ciblé en mars 2015 le musée du Bardo.
Le ministère a précisé qu'à la date de publication du document en question (8 mars 2015), le poste de directeur général de la sureté nationale était inexistant. Et d'ajouter que "le 3 mars de la même année, soit cinq jours avant la date de publication du prétendu document, ce poste a été remplacé par celui de secrétaire d'Etat aux Affaires sécuritaires".
La signature apposée sur le document est attribuée à l'un des directeurs généraux de la sécurité publique qui n'était pas en poste à la date de sa publication. Ce dernier n'a pris ses fonctions que pendant le mois de décembre 2015, toujours selon la mise au point du ministère de l’intérieur.
Le ministère a aussi précisé, que la formulation du texte du document est différente du style habituel de rédaction adopté par les services du ministère.
Généralement, le directeur général de la sécurité publique se contente dans ce cas de figure d'informer le directeur général de la sureté nationale. Et à ce dernier de prendre les dispositions nécessaires. Sachant que le directeur général de la sécurité publique est appelé en cas d'informations parvenues au département faisant état de sérieuses menaces, à prendre les mesures qui s'imposent sans attendre l'ordre de qui que ce soit.
Le communiqué du ministère a aussi expliqué qu’ "administrativement, la signature se situe du côté gauche du document, accompagné du cachet de la structure expéditrice, et ce, contrairement à la configuration du document en question".
Ainsi, le ministère met en garde contre la propagation de pareilles rumeurs malintentionnées qui portent atteinte à l'institution sécuritaire et à la crédibilité de ses différentes structures.
Ce qui est de nature, selon la même source, à avoir des incidences négatives sur la sécurité et la stabilité nationales.
Le ministère a affirmé qu’il se réserve le droit de poursuivre en justice tous ceux qui ont diffusé ou contribué à la propagation de ce "faux document".
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