Le scénario incroyable du capitaine qui abandonne une embarcation en pleine mer (Audio)

Le scénario incroyable du capitaine qui abandonne une embarcation en pleine mer (Audio)

 

Les témoignages des rescapés du naufrage de l’embarcation des migrants clandestins partis samedi de Kerkennah confirment que le « Rais » a abandonné l’embarcation.

Selon un des rescapés : « L’eau a commencé à s’infiltrer. Nous avons commencé à l’évacuer et à aider le capitaine. Néanmoins bien qu’on s’affolait tous à l’idée de mourir en mer, le « Rais » paraissait très calme et serein. Il a profité de notre panique pour sauter dans l’eau et assurer son sauvetage. Entre-temps, notre embarcation a chaviré pour se retrouver tous, femmes enceintes, enfants, personnes âgées et même des handicapés dans l’eau ».

Ce genre de témoignages confirme les rumeurs qui circulent à Kerkennah attestant que les mafieux passeurs qui règnent sur l’île savaient très bien qu’une embarcation de fortune de neuf mètres, qui ne pouvaient contenir que 30 personnes au maximum, ne pouvait en aucun cas atteindre les côtes italiennes avec 200 personnes à bord, surtout qu’elle était mal entretenue.

Mais le plus important pour eux c’était de collecter le maximum d’argent de cette opération (2600 à 3000 dinars par personne) et de trouver un Rais (capitaine) aventurier capable d’amener ces personnes, qui croient que la traversée va être rapide et facile, le plus loin possible. Avant d’appeler les secours, tant que l’embarcation en péril est encore dans les eaux territoriales tunisiennes et d’abandonner ces pauvres migrants face à leur destin tragique en pleine mer. Et ce dans le cadre d’un scénario hitchcockien très bien ficelé par ces commerçants de la mort.

Mieux encore, selon certaines sources, à peine a-t-il plongé dans l’eau que le criminel capitaine est dans ce genre de cas récupéré par une vedette de complices qui suivait l’embarcation, dans le cadre du scénario planifié.

Une vedette qui peut même assurer sa fuite en Italie ou en Libye en attendant que les choses se calment.  Pire encore, selon certains Kerkenniens, ce n’est ni la première ni la dernière fois que ce scénario arrive. Et les choses vont continuer ainsi tant que l’Etat tunisien n’est pas intervenu énergiquement pour récupérer le contrôle de l’île dirigée depuis la révolution par des clans de mafieux, de bandits et de "syndicalistes" sans scrupules qui y imposent leur loi et tant que la peine de mort n’est pas restaurée pour ces criminels passeurs.  

K.B.M.
 

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