Le SG de l'ONU appelle à un "gel généralisé de la dette" pour certains pays en développement
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé à un "gel généralisé de la dette" pour certains pays en développement afin de les aider à gagner la lutte contre la pandémie de COVID-19.
Tout en proposant un "cadre global de la dette" pour les pays en développement qui luttent contre la pandémie de COVID-19 lors de l'événement virtuel de haut niveau de la réunion de printemps du FMI et du groupe de la Banque mondiale sur la "mobilisation avec l'Afrique",
M. Guterres a déclaré qu'il devrait y avoir "un gel généralisé de la dette pour tous les pays en développement qui n'ont pas accès aux marchés financiers et ne peuvent pas assurer le service de leur dette". M. Guterres a souligné que le COVID-19 n'est pas seulement une pandémie sanitaire, mais aussi une pandémie d'emploi, une pandémie humanitaire et une pandémie de développement. "L'allègement du fardeau écrasant de la dette est absolument crucial", a-t-il affirmé.
"Je salue les mesures prises par le G20, notamment la suspension des paiements du service de la dette pour tous les pays de l'IDA (Association internationale de développement) et les pays les moins avancés", a-t-il ajouté.
Notant que cette mesure n'est qu'un "début", le chef de l'ONU a réaffirmé que "la gravité de la crise exige davantage". "De nombreux autres pays en développement sont très vulnérables et sont déjà en situation de surendettement, ou le deviendront avec la récession mondiale", a-t-il indiqué.
Selon M. Guterres, le ratio moyen de la dette par rapport au PIB en Afrique est passé de 39,5 % en 2011 à 61,3 % en 2019. "D'après moi, nous avons besoin d'un cadre global pour la dette", a-t-il déclaré.
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