Le SNJT appelle à une ’’intervention urgente ’’ pour des soins nécessaires à la journaliste Chadha Haj Mbarek

  Le SNJT appelle à une ’’intervention urgente ’’ pour des soins nécessaires à la journaliste Chadha Haj Mbarek

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a appelé vendredi à une intervention urgente pour que des soins médicaux nécessaires soient prodigués à Chadha Hadj Mbarek, journaliste incarcérée depuis juillet 2023 à la prison de Messaadine, dans le gouvernorat de Sousse.

Dans un communiqué, le SNJT précise que Chadha Hadj Mbarek, détenue dans le cadre de l’affaire Instalingo, a entamé jeudi une grève de la faim pour protester contre le refus de lui fournir les soins et médicaments nécessaires.
La journaliste souffre de douleurs persistantes à la colonne vertébrale et à la main, ainsi que d’une hypertension artérielle aggravée par des complications antérieures qui n’auraient pas été prises en charge correctement, rapporte le SNJT.
Le syndicat exprime sa « profonde inquiétude » face à la détérioration de la santé de la journaliste et tient pour responsables le ministère de la Justice et la Direction générale des prisons et de la rééducation de toute atteinte à son intégrité physique ou psychique.
Le SNJT dénonce une « violation flagrante » des normes internationales relatives aux droits des détenus, ainsi qu’une infraction à la loi tunisienne n°52 de 2001 sur le régime pénitentiaire, notamment l’article 17 qui garantit le droit de tout prisonnier à des soins gratuits, en prison ou en milieu hospitalier.
Face à cette situation, le syndicat renouvelle son appel à la libération de Chadha Hadj Mbarek, afin qu’elle puisse bénéficier d’un suivi médical adéquat.
Lors du verdict rendu le 5 février dernier par la deuxième Chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis concernant l'affaire Instalingo, rappelons que la journaliste a été condamné à une peine de cinq ans de prison.

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