Le SNJT condamne l’agression d’une journaliste à Radio Gafsa

Le SNJT condamne l’agression d’une journaliste à Radio  Gafsa

Le Syndicat national des journalistes tunisiens a vivement condamné la “violence policière” commise par deux sécuritaires contre la présidente de son antenne locale dans le sud-ouest du pays, la journaliste à Radio Gafsa FM, Siwar Ameidia.

Cette agression constitue un “grave incident”, fustige le SNJT, estimant qu’il s’agit d’un ” nouvel épisode ” qui s’inscrit dans le prolongement d’une série d’agressions policières ciblant des journalistes, hommes et femmes, depuis le début de cette année.

Dans une déclaration publiée, samedi, sur fond de cet incident, le SNJT a appelé le département de l’Intérieur à ouvrir une enquête sine die sur les violences dont la journaliste était la cible, à prendre s’il échet, des mesures urgentes et à demander des comptes aux deux agents de sécurité, se déclarant disposé à saisir la justice aux fins de donner suite à cette affaire.

S’agissant du déroulé de l’incident, le SNJT avance une version des faits selon laquelle une sécuritaire a agressé la journaliste, Siwar Ameidia, à l’hôpital régional Habib Bouziane de Gafsa alors qu’elle assurait la couverture de l’arrivée d’une caravane sanitaire multidisciplinaire à l’hôpital précité.

La journaliste a été repoussée par la sécuritaire avant d’être violentée par celle-ci, relate encore le SNJT dans sa déclaration, ajoutant qu’un deuxième agent de sécurité a rejoint sa collègue et l’a aussi agressé et a menacé ainsi que son fils, un volontaire du Croissant-Rouge.

La journaliste, cite le SNJT, a été transférée au service des urgences où elle a reçu les soins nécessaires après avoir souffert d’un petit malaise.

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