Le terroriste de Nice a passé à sa famille 84.000 Livres sterlings avant de tuer 84 personnes
The Daily Mail est un tabloïd anglais qui tire à deux millions d’exemplaires. Ce qui fait de lui un des journaux les plus lus en langue anglaise dans le monde. Journal populaire, il vise le « middle-market » c'est-à-dire qu’il est dans le jargon, un journal populaire sérieux. Ce quotidien a consacré dans son édition Online une enquête fouillée au « terroriste » de Nice qui s’est jeté avec son camion de 19 tonnes sur la foule rassemblée pour la fête du 14 juillet sur la Promenade des Anglais de la belle cité sur la Cote d’Azur.
« Exclusif: son frère révèle que « le soldat de Daesh », Mohamed Lahouaeij Bouhlel est un violent, fou de drogue et qui a passé clandestinement à sa famille 84.000 Livres sterlings(en fait 100.000 euros) avant de tuer 84 personnes à Nice. » Tel est le titre de ce dossier instruit à Msaken par Mohamed Krit, un reporter probablement tunisien avec son confrère anglais Nick Fagge à Nice. Illustré de photos du frère, du père, des membres de la famille et du domicile familial à Msaken ainsi que des documents personnels de l’intéressé, le dossier fait une large place à des révélations sur le caractère du tueur de Nice. Ainsi, on apprend que son père dit de lui qu’il était coléreux et violent et qu’il avait arrêté de parler avec ses proches et qu’il avait pris des médicaments pour soigner une dépression, il a ajouté que son fils était dans un mauvais état mental après sa séparation avec sa femme. Quelques jours avant l’attaque, il avait envoyé tout l’argent qu’il avait économisé en France pour la Tunisie.
Bien qu’il ait tué 84 personnes et que Daesh ait revendiqué l’attaque, son frère continue à penser qu’il n’est pas un « terroriste ». A propos de l’argent reçu, son frère Jaber indique que d’habitude il envoyait de petites sommes c’est pourquoi il a été étonné quand il a reçu de lui une somme aussi importante, 100.000 euros, ce qui fait une grosse somme en dinars tunisiens soit 240.000 dinars. C’est une « fortune » ajoute son frère qui indique que cette somme a été reçue en cash remis à quelqu’un de Msaken qui lui-même l’a fait parvenir à la famille. Son frère le qualifie de violent et très malade. Il était coléreux, criait beaucoup et cassait tout ce qui se trouvait devant lui, précise-t-il mais il n’est pas un terroriste, proteste-t-il. Son père Mohamed Mondher insiste lui aussi sur le fait que son fils était un malade mental et qu’il n’était le soldat radicalisé tel que présenté dans la revendication de Daesh. Il rappelle qu’il avait souffert d’une dépression nerveuse sévère entre 2002 et 2004. Pour cette raison il avait été emmené chez le médecin et avait été mis sous médicaments, ajoute son père. Chaque fois qu’il était en crise nous l’emmenions chez le médecin, précise son père. Il était toujours seul, toujours silencieux, refusant de parler. Même dans la rue, il ne disait pas bonjour aux gens.
Après son départ en France son père dit qu’il n’était plus en contact avec lui. Il n’était pas rentré (de France) même quand ses frères et sœurs l’appelaient. Le vieil homme était abasourdi et insistait sur le fait qu’il n’avait aucun rapport avec la religion. Il ne jeûnait pas, il buvait (de l’alcool) et même se droguait, di-il. « Nous sommes en état de choc pour ce qui venait de se passer » dit toujours son père. Celui-ci confirme que son fils et sa femme, une Franco-Tunisienne de Nice « n’étaient pas en bons termes ». Son frère Jaber a affirmé qu’il n’avait pas vu son frère depuis plusieurs années. C’est pourquoi l’argent que nous reçue était une « totale surprise ». La dernière fois qu’il était venu pour rendre visite à sa famille c’était en 2012. Il était venu pour le mariage de notre sœur, dit son frère Jaber. Il ajoute qu’il ne s’était pas interrogé à propos de l’argent qu’il avait reçu de lui, ni comment son frère avait accumulé toute cette fortune en cash. Il a pensé que son frère leur avait envoyé soutes ses économies, toute sa richesse en France. Il avait travaillé pendant huit ans et c’était l’argent qu’il avait économisé, a-t-il pensé. Il a ajouté que son frère était devenu dépressif suite à sa séparation avec sa femme et ses trois enfants âgés maintenant de 5, 3 ans et 18 mois.
Bouhlel était déjà connu de la police pour des histoires de petite délinquance, y compris le vol et la violence conjugale, mais il n'a pas été sous surveillance comme une menace terroriste. Son avocat requis par le tribunal, Corentin Delobel, dit qu'il n’a observé «aucune radicalisation» chez lui. Bouhlel n’avait jamais figuré sur une liste de surveillance radicale, dit le procureur de Paris François Molins. Celui-ci ajoute qu'il aurait pu être inspiré par des appels de groupes extrémistes pour mener des actes terroristes en France.
Lire toute l’histoire : http://www.dailymail.co.uk/news/article-3693227/Brother-reveals-violent-...
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