Leïla Chettaoui accuse l’association Liberté et Equité d’être impliquée dans l’embrigadement des jeunes
La députée Leïla Chettaoui, du bloc parlementaire Al Horra de Machrouu Tounes a annoncé dans Midi-Show sur Mosaïque FM avoir adressé une demande à la Présidence de la république, par laquelle elle souhaite recevoir une réponse claire sur le financement des associations tunisiennes, en particulier entre 2012 et 2015.
Dans ce cadre, elle a fait savoir que l'association "Liberté et Equité", a reçu de la Présidence de la République la somme de 60 mille dinars en janvier 2012, précisant que le ministère de l'Intérieur possède un dossier l'accusant d'embrigadement des jeunes dans les zones de conflit.
La députée a également ajouté que cette association a été interdite de se rendre dans les prisons en Tunisie et que ses membres ont multiplié leurs visites au cours la même période. "L'association a retiré 40 mille dinars sans que l’on sache à quoi a servi ce montant (...) Elle est impliquée dans le terrorisme", a précisé Chettaoui.
Cette association était présidée par l’avocate Imen Triqi et était proche des salafistes.
Selon elle, la commission d'enquête sur l'embrigadement des jeunes dans les zones de conflit a une intention sérieuse de dévoiler les parties impliquées. Plus de 3000 jeunes se sont dirigés vers la Syrie et la Libye et 30.000 autres ont tenté de partir vers ses zones mais ont été interdits de voyager par les autorités tunisiennes, a-t-elle encore indiqué.
Leila Chettaoui a souligné que des associations financées par des parties étrangères sont impliquées dans l'envoi des jeunes en Syrie.
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