L’élection de Souad Abderrahim à la mairie de Tunis commentée par le Monde et le Figaro
Les deux grands journaux français, le Monde et le Figaro ont consacré dans leurs sites de longs articles sur l’élection de Souad Abderrahim à la Mairie de la capitale. Dans un reportage sous le titre « L’islamiste Souad Abderrahim arrache la mairie de Tunis » le Monde a, notamment, écrit « c'est un jour historique, jamais la salle du conseil municipal n’a été aussi peuplée de citoyens et de journalistes, mardi 3 juillet, pour élire le maire de la capitale tunisienne. Les soixante conseillers étaient tous présents pour cette séance inaugurale à l’issue des premières élections locales libres de l’histoire de la Tunisie. Du jamais-vu ». Il ajoute : « Pour la première fois depuis sa création en 1858, la mairie sera présidée par une femme : Souad Abderrahim du parti Ennahdha, 53 ans, issu de la matrice islamiste et qui se définit désormais comme « démocrate musulman ».
Souad Abderrahim n’est pas « une Beldya » pure souche. Ce qui est « un symbole car depuis cent soixante ans, ce poste a été l’apanage de cette caste restreinte par la naissance ».
Sur le plan de l’implication de « cette nouvelle déconvenue locale pour Nidaa Tounès, qui était sorti victorieux des législatives de 2014. Le parti fondé par le chef de l’Etat vient non seulement de perdre la capitale, mais aussi Sfax, la deuxième ville du pays, quelques jours plus tôt. A ceci s’ajoute sa relégation au statut de deuxième parti aux municipales de 2018 (derrière Ennahda) et la crise du parti fracturé entre les partisans du chef du gouvernement, M. Chahed, et le chef du parti, Hafedh Caïd Essebsi, le fils du fondateur »
De son côté, le Figaro a brossé le portrait de la nouvelle maire de Tunis. « Une première pour la capitale tunisienne. Souad Abderrahim a été élue maire de Tunis par les nouveaux conseillers municipaux, à l'issue d'un second tour, ce mardi. La tête de liste du parti islamo-conservateur Ennahdha a obtenu 26 voix, contre 22 pour son principal adversaire, Kamel Idir, membre du parti Nidaa Tounes, allié d'Ennahdha au sein du gouvernement. Ennahdha était arrivé en tête des élections municipales du 6 mai , les premières depuis la révolution tunisienne de 2011, mais sans dégager de majorité à Tunis. Souad Abderrahim, 53 ans, devient ainsi la première femme à remporter la fonction de «Cheikh El Médina», titre masculin traditionnel donné au maire de Tunis.
«J'offre cette victoire à toutes les femmes de mon pays, à toute la jeunesse et à la Tunisie», a lancé la nouvelle édile, jusque-là gérante d'une entreprise pharmaceutique à Tunis. Femme politique controversée, Souad Abderrahim revendique des idées libérales bien qu'elle ait toujours appartenu à la mouvance islamiste. Une première pour la capitale tunisienne. Souad Abderrahim a été élue maire de Tunis par les nouveaux conseillers municipaux, à l'issue d'un second tour, ce mardi. La tête de liste du parti islamo-conservateur Ennahdha a obtenu 26 voix, contre 22 pour son principal adversaire, Kamel Idir, membre du parti Nidaa Tounes, allié d'Ennahdha au sein du gouvernement….Souad Abderrahim, 53 ans, devient ainsi la première femme à remporter la fonction de «Cheikh El Médina», titre masculin traditionnel donné au maire de Tunis.
«J'offre cette victoire à toutes les femmes de mon pays, à toute la jeunesse et à la Tunisie», a lancé la nouvelle édile, jusque-là gérante d'une entreprise pharmaceutique à Tunis. Femme politique controversée, Souad Abderrahim revendique des idées libérales bien qu'elle ait toujours appartenu à la mouvance islamiste ».
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