Les conditions de réussite du programme du FMI en Tunisie, selon Lagarde

A l’issue de son entretien avec le chef du gouvernement Habib Essid, mardi 8 septembre 2015, la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI),  Christine Lagarde précisé que  la réussite du programme du FMI en Tunisie requiert un système bancaire solide, une recapitalisation des banques avec l’engagement pour l'achèvement des réformes programmées, l’examen de certains textes juridiques ainsi que la présence d’un Etat, une fonction publique efficace,  un système fiscal juste, outre un climat d’investissement qui répond aux exigences de la concurrence et un système de couverture sociale moderne.

Selon le communiqué publié dans la page officielle du gouvernement, elle a loué le succès de la Tunisie dans la réalisation de la stabilité politique et démocratique et la souplesse démontrée par l'économie tunisienne, malgré la situation économique internationale difficile, en particulier en ce qui a été réalisé au niveau "macro-économique", soulignant qu’en présence de ces efforts déployés, le Fonds a, à son tour, œuvré à soutenir la Tunisie au cours de ces dernières années,  en adoptant une approche concrète, de point de vue expérience et souplesse et qui répond aux exigences sécuritaires et relationnelles de la Tunisie avec l’étranger.

Lagarde a indiqué que l’entretien a porté sur l’accélération de la réalisation des grandes réformes afin de répondre aux aspirations du peuple tunisien, en fournissant les éléments de la prospérité, notamment par la création de postes d’emplois. Ceci permettra de réaliser la sécurité et d’assurer la stabilité "macro-économique" et financière.

Elle a, dans ce contexte,  souligné que la mise en place de ces éléments mènera à un climat de confiance approprié en vue d’attirer les investisseurs locaux et étrangers.

Le FMI s’engage  à renforcer la Tunisie en cas de besoin et dans des conditions adéquates et ce, par  la fourniture de tous les moyens et par l’échange de conseils notamment dans les domaines de « Macroéconomie », de « Programmes de soutien économique" et de "Technique accompagnante», outre la gestion dans les domaines de ressources publiques, monétaires et de finance, qui figureront parmi les priorités de son programme de soutien, a-t-elle affirmé.

Le FMI renforcera également la Tunisie, dans ses efforts déployés pour concrétiser la démocratie et la prospérité.

Lagarde a , enfin, déclaré : «J’ai personnellement confiance et en tant que directrice générale du FMI, en  la capacité de la Tunisie de relever les défis et d’instaurer toutes les conditions de réussite".