Les prochaines élections sont “un crime d’Etat” selon la présidente du PDL

Les  prochaines élections sont “un crime d’Etat” selon la présidente du PDL

“Prévue le 17 décembre prochain, l’échéance électorale législative sera sans nul doute un crime d’Etat. Ceux qui y prendront part ne font que contribuer à blanchir la dictature et à fouler aux pieds la souveraineté du peuple”, a fait savoir la présidente du Parti Destourien Libre (PDL), Abir Moussi.

Moussi qui s’exprimait lors d’une manifestation de protestation à Tunis organisée, samedi par son parti, a affirmé que le PDL va contester avec force et vigueur les élections législatives, dès lors qu’il s’agit d’un processus électoral “illégal et illégitime”, appelant en contrepartie à la nécessité d’organiser des élections législatives selon les principes démocratiques et la légalité internationale.

“On n’est pas prêt à donner l’aval à une quelconque loi ou texte de traité émanant d’un parlement issu d’un processus électoral ‘illégal’ “, a-t-elle martelé, plaidant pour “un retour à la légalité” à travers des élections présidentielles ouvertes.

Et Moussi d’ajouter que son parti saisira prochainement le Tribunal Administratif pour s’informer de la suite donnée aux recours qu’il a introduits contre la loi électorale, le calendrier électoral et les décisions de l’instance supérieure indépendante pour les Elections (ISIE).

Dans un autre contexte, Moussi a estimé que la démarche empruntée par le président Kais Saïed “porte préjudice aux droits acquis de la femme tunisienne”, dénonçant à ce titre la “composition hautement masculine et déséquilibrée de l’ISIE”.

Moussi a, par ailleurs, saisi l’occasion pour annoncer une marche nationale le 15 octobre courant. Objectif : protester contre la flambée des prix, la perturbation du système d’approvisionnement dans les matières de base et l’effacement du pouvoir d’achat du citoyen.

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