Les Tunisiens croient en un «Président sauveur»
Le journal Le Temps a rapporté l’analyse de l’universitaire Abdejelil Bédoui, qui souligne que l’opinion publique continue à croire à la nécessité d’avoir un président fort, au sens physique du terme, capable de suivre 7 jours sur 7, la situation du pays et d’anticiper l’évolution des choses.
Sur le plan intellectuel, il doit être capable de suivre les dossiers brûlants, politiques, sécuritaires et économiques, et de proposer les traitements adéquats.
Le futur président doit aussi composer avec un gouvernement et une société civile. Pour s’en sortir, il ne peut que jouer le rôle de modérateur et surtout ne prendre le parti d’aucune partie.