Les universitaires de l’Institut supérieur de l’histoire de la Tunisie contemporaine déterminés à élire leur directeur

Les universitaires de l’Institut supérieur de l’histoire de la Tunisie contemporaine déterminés à élire leur directeur

 

Alors que le président de l’Université de la Manouba, le romancier Chokri Mabkhout veut les priver du droit que leur reconnaissent les textes règlementaires au sujet de l’élection du directeur et des instances pédagogiques de leur établissement, les enseignants universitaires de l’Institut supérieur de l’Histoire de la Tunisie contemporaine ont procédé à l’élection dans les délais fixés à cet effet du Conseil scientifique de l’Institut.

Le vote qui s’est déroulé sous le regard vigilant de l’Huissier notaire Abderraouf Ben Jaafar a été supervisé par la Fédération générale de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique représenté par son secrétaire général Hassine Boujarra et en présence d’un représentant du Syndicat national des journalistes tunisiens(SNJT), le secrétaire général adjoint Mohamed Yousfi en qualité d’observateur.

Le vote qui s’est déroulé dans un climat démocratique et transparent a donné lieu à l’élection de huit membres comme le stipule les lois et décrets postérieurs à 2011 notamment la circulaire ministérielle n° 17-36 en date du 12 septembre 20167 ;

Catégorie A : Ali Ltaief, Ali Taïeb, Amira Alaya Sghaier, Khaled Abid

Catégorie B : Marouan Ajili, Abdelmajdi Belhadi, Mohamed Faouzi Saadaoui, Ali Aït Mahioub

Selon nos sources les enseignants de l’Institut sont déterminés à respecter les délais fixés par l’autorité de tutelle et à élire le directeur le lundi 23 octobre 2017.

Ils tiennent particulièrement à montrer l’exemple car ils ne se considèrent comme des tenants de l’anarchie comme on le leur reproche.

En effet la question principale qui les taraude est pourquoi au moment où le vote est généralisé à tous les Tunisiens y compris les analphabètes entre eux veut-on priver l’élite universitaire représentée par les professeurs de l’Institut supérieur de l’Histoire de la Tunisie contemporaine, dépositaire de la mémoire collective des Tunisiens de ce droit naturel et légitime d’élire leurs représentants d’autant plus que les textes de lois et de décrets sont de leur côté y compris ceux pris au cous de la période de la dictature.

Pourquoi l’universitaire et romancier Chokri Mabkhout qui se dit « gauchiste, moderniste et démocrate » s’acharne-t-il à priver les enseignants de l’Institut supérieur de l’Histoire de la Tunisie contemporaine d’un droit qui leur est reconnu comme à leurs collègues dans toutes les institutions universitaires.

A moins qu’il ne s’agisse d’un problème personnel, auquel cas on ne peut que le déplorer et demander que les universitaires  puissent exercer ce droit sans aucune considération basée sur l’humeur des uns ou des autres pour ne pas avoir à regretter que « nos problèmes soient liés à notre élite » comme on l’avance parfois malheureusement à raison.

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