L’Hasdrubal Thalassa Hammamet: L’hôtel où l’art a élu domicile
Le spectacle « Les Musicales de l’Hasdrubal » animée samedi dernier par l’Orchestre symphonique de Carthage, sous la direction du maestro Hafedh Makni a représenté une occasion idoine pour découvrir l'hôtel Hasdrubal Thalassa Yasmine-Hammamet, qui s’est transformé en véritable galerie d’art grâce à la passion du fondateur de la chaîne Mohamed Amouri, transmise à son fils Raouf.
Un public nombreux est venu savourer ce concert de musique symphonique dédié à la douceur de la valse viennoise et au génie créatif du grand compositeur autrichien Johann Strauss.
Ce concert entre dans le cadre des « Musicales de l’Hasdrubal » organisés par l’association pour la culture et les arts Mohamed Amouri dont l’objectif est de promouvoir le tourisme culturel.
Comme chaque année, le Palace où l’Art a élu domicile a accueilli des dizaines de musiciens du Carthage symphonie orchestre pour monter ce genre de spectacle de musique.
Outre ce spectacle, les présents ont eu l’occasion de découvrir les très nombreux tableaux de peinture réalisés par de célèbres peintres et plasticiens tunisiens et étrangers exposés dans les halls, les couloirs et les chambres de l’Hasdrubal Thalassa Yasmine-Hammamet.
Des tableaux qui ont donné à ce somptueux hôtel un air de galerie d’art et qui lui ont permis de gagner le prix du tourisme culturel en 2019 et le prix du meilleur hôtel arabe en 2020.
Fidèle à son rêve d'enfant et convaincu que l'art contemporain et le design fournissent aux palaces une nouvelle arme dans la quête du séjour idéal, le passionné Mohamed Amouri dotera l’Hasdrubal Thalassa Yasmine-Hammamet de son propre musée. Les travaux qui débuteront bientôt s'étaleront sur cinq ans avec comme objectif l'ouverture à l’aube de la haute saison en 2026.
L'hôtel qui abrite déjà des centaines d'œuvres d'art d’une grande variété sera ainsi le premier hôtel-musée en Tunisie.C’est évidement l'association Hasdrubal pour la culture et les arts Mohamed Amouri qui veillera à transformer ce rêve en réalité.
Sabeh Toujani