L’Open Sky dans l’attente de la restructuration de Tunisair
Il a rappelé que le deuxième round des négociations, tenu, les 9 et 10 Décembre 2013 à Bruxelles (Belgique) a été couronné par l'approbation par la partie européenne des propositions avancées par la Tunisie. Celles-ci concernent la mise à niveau, la restructuration et l'amélioration de la compétitivité du secteur de l'aviation civile tunisien, outre, l'harmonisation des cadres législatifs et le développement de l'infrastructure de base.
Les deux parties ont signé, à cette occasion, un protocole d'accord relatif à l'appui qui sera apporté à la Tunisie en matière de mise à niveau du secteur de l'aviation civile.
M.Ben Miled a ajouté que l'accord sur l'open sky avec l'UE ne sera mis en œuvre qu'une fois les équilibres financiers des compagnies aériennes tunisiennes rétablis et les procédures relatives à la restructuration du transporteur national « Tunisair » achevées.
Au sujet des éventuelles répercussions négatives de l'exécution de cet accord (open sky), notamment en ce qui concerne la recrudescence de la concurrence non encadrée et la seule exploitation de l'aéroport international de Tunis Carthage, le responsable a déclaré à TAP que ladite convention comportera des clauses qui tiendront compte du volet de la concurrence et inciteront à l'exploitation des autres aéroports tunisiens.
De son côté, M.Salah Gharsallah, PDG de l'office de l'aviation civile et des aéroports (OACA) a souligné que l'ouverture du ciel tunisien ne manquera pas de dynamiser l'activité des aéroports dans les régions intérieures, lesquels accusent, pour chacun d'entre eux, des pertes annuelles de l'ordre de 5 millions de dinars.
Il a fait savoir que des projets visant le développement de l'infrastructure de base de ces aéroports et l'amélioration de leurs conditions d'accueil seront programmés, à cet effet.
Le PDG de l'OACA a rappelé que l'indice de sécurité dans les aéroports tunisiens s'est amélioré en 2013 par rapport à 2012, et ce, en se référant aux standards européens en matière de sécurité aérienne, tels que définis par l'agence européenne de la sécurité aérienne (AESA). Cet indice est passé de 2,5 en 2012 à 1 en 2013, sachant que plus cet indice est faible plus le niveau de sécurité est meilleur.
Source: TAP