L’UGTT renouvelle son appel à la reprise du dialogue social
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a renouvelé son appel à la reprise du dialogue social en tant qu’ « acquis national et pilier de tout progrès, développement, et démocratie», dans un communiqué publié par son bureau exécutif à l’occasion de la commémoration, le 5 décembre du 72ème anniversaire de l’assassinat du leader Farhat Hached.
La centrale syndicale a appelé à des négociations sociales sérieuses et responsables pour améliorer les salaires, développer la législation du travail et revoir les charges fiscales afin de protéger les droits des travailleurs et de remédier à la détérioration du pouvoir d’achat des salariés face à la suppression des subventions et à la hausse des prix des produits et services de base et de consommation.
L’organisation ouvrière a exprimé son attachement au dialogue sérieux, d’une part, pour sauver les services publics tels que l’éducation, la santé, le transport, qui connaissent « un grand effondrement et une importante détérioration », et d’autre part, pour améliorer les institutions publiques dans toutes les activités et tous les secteurs, maintenir leur pérennité et assurer leur efficacité et compétitivité.
L’UGTT a également souligné son attachement au système de subventions des produits de base pour faire face à la dégradation des salaires. La centrale syndicale a affirmé son rejet de toutes les formes d’emploi précaire, appelant à régler les situations de dizaines de milliers de salariés, à l’application de tous les accords conclus, en particulier les accords du 6 février 2021 et du 15 septembre 2022, et à l’annulation de la circulaire n° 21, qui continue à perpétuer la violation des droits syndicaux.
Elle a appelé à la nécessité d’ouvrir un nouveau cycle de négociations dans la fonction publique et le secteur privé et de procéder à une révision périodique afin d’améliorer le pouvoir d’achat et les conditions de travail et de protéger les droits des retraités.
D’autre part, elle a souligné son rejet absolu du ciblage des droits et libertés, dont en premier lieu le droit syndical, et le droit de grève, et a réitéré la demande de retrait du décret-loi n° 54.
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