L'un des sept suspects relâchés avait des liens avec Daesh, selon B.Belhaj Hmida

Dans une déclaration à l’agence TAP lundi 17 août, la présidente de la commission parlementaire chargée d’enquêter sur les soupçons de torture exercée sur sept individus en détention provisoire, Bochra Belhadj Hamida, a affirmé qu’il aurait fallu charger des juges d’instruction compétents en matière de terrorisme. Elle a indiqué que l’un des suspects lui a confié qu’il était au téléphone avec un terroriste de Daesh et que le juge d’instruction ne lui a rien demandé à ce propos. Elle a ajouté que le suspect lui a expliqué qu’il était mécontent de la situation actuelle dans le pays et qu’il n’hésitera pas à s’en aller si jamais l’occasion se présentait à lui.

La présidente de la commission parlementaire a assuré que le juge d’instruction n’a pas pris le temps nécessaire pour interroger les suspects et qu’il n’a pas posé les questions qu’il fallait.

À rappeler que le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis a remis en liberté les membres de la cellule présumés de Kairouan le 10 août dernier. Il s’agit de la deuxième remise en liberté des suspects malgré les accusations de planification d’actes terroristes portés contre eux.