L’Union nationale des syndicats des forces de sécurité dénonce les agissements de l'IVD
L’Union nationale des syndicats des forces de sécurité tunisienne a estimé, mardi, que les procès des agents de sécurité devant les chambres judiciaires spécialisées en justice transitionnelle, sont “des procès d’exception et constituent une violation flagrante des traités et conventions internationales et de la Constitution de la deuxième République, en l’absence des garanties du procès équitable et des principes des droits de l’homme”.
L’union a exprimé, dans un communiqué rendu public mardi, son rejet absolu de ce qu’elle qualifie “de processus injuste contraire à l’esprit et à la philosophie de la justice transitionnelle et des expériences comparatives à travers l’histoire”, estimant que l’Instance Vérité et Dignité et à sa présidente en portent l’entière responsabilité.
L’union nationale des syndicats des forces de sécurité a appelé les autorités judiciaires à empêcher que ces procès ne se transforment en procès populaires semblables à ceux qui se sont déroulés pendant la Révolution française et qui ont eu des répercussions dévastatrices sur le moral des sécuritaires et l’avenir de leur institution.
Elle a, en outre, appelé le Président de la République, en sa qualité de garant du respect de la Constitution et de l’unité nationale, à intervenir en urgence à travers d’une initiative législative qui permettrait de sauver le processus de justice transitionnelle et d’éviter qu’il ne soit détourné vers une justice de représailles qui enfreindrait la Constitution.
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