L’UPR refuse l'instrumentalisation de la réconciliation

L’UPR refuse l'instrumentalisation de la réconciliation

 

Dans un communiqué qu’il vient d’éditer ce lundi 2 mai, le parti de l’Union Populaire Républicain a fait part de son refus du projet de réconciliation nationale.

Le communiqué a indiqué que l’UPR a constaté avec consternation les manœuvres visant à remettre à nouveau à l'ordre du jour la réconciliation.

Le document a, par ailleurs, stipulé que si l'UPR voit la réconciliation comme une finalité nécessaire à la cohésion nationale, elle ne peut tolérer son instrumentalisation pour occulter les forfaits et les malversations.

Le communiqué signé par le SG de ce parti Lotfi M’Raïhi a ajouté : « Les chantres de la réconciliation visent-ils à passer sous silence la réintégration dans l'administration avec des avancements et des émoluments conséquents de ceux qui avaient pâti pour leur appartenance à la mouvance islamiste? ou bien voudraient-ils édulcorer l'amère pilule de 1470 millions de dinars qui ont servi à régler les arriérés de cotisations non payées aux caisses sociales pendant trente années afin de permettre à ceux d'entre eux qui partaient  à la retraite  de percevoir des pensions pleines?

L'UPR constate que dans le sillage de la proposition de réconciliation, s'est engagé un ramassis de personnages qui ont servi la dictature de Ben Ali, sans leur contribution, le régime de Ben Ali n'aurait pas tant duré et n'aurait eu le loisir de confisquer aux tunisiens leurs libertés et leurs ressources. »

L'UPR a considéré qu'avec ou sans la promulgation de ce projet de loi, le droit des tunisiens à la justice restera imprescriptible et que tôt ou tard la justice, la vraie, sera rendue.

 

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