L’UTICA appelle à lancer les réformes structurelles dont la Tunisie a besoin

L’UTICA appelle à lancer les réformes structurelles dont la Tunisie a besoin

L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA)a évoqué l’importance de l’accord conclu, le 15 octobre 2022, entre le gouvernement tunisien et le Fonds monétaire international (FMI), et a appelé à lancer les réformes structurelles, financières, économiques et sociales dont le pays a besoin, selon un communiqué rendu public aujourd’hui.

L’organisation patronale a mis l’accent sur l’importance d’orienter ces réformes vers la libération de l’investissement, la promotion de l’emploi et la rationalisation de la subvention en l’orientant vers les personnes qui en ont besoin.

La même source a dévoilé qu’il s’agit, en outre, de soutenir les systèmes de production et de les développer, de réaliser la souveraineté alimentaire, sanitaire et énergétique, de restructurer les entreprises publiques pour devenir un moteur de croissance, de développer la numérisation et la promotion du secteur des énergies renouvelables et de l’économie verte. 

Par ailleurs, l’UTICA a appelé à instaurer une fiscalité incitative pour l’investissement, garante de la croissance et qui ne grève pas le secteur formel par des charges supplémentaires ainsi qu’à œuvrer à élargir la base des contribuables, et ce, via l’intégration du secteur parallèle dans le circuit économique formel.

Elle a, en effet, accusé ce qu’elle considère comme « la poursuite des difficultés pour les PME et les grandes entreprises ainsi que la situation catastrophique de centaines de milliers d’artisans et de professionnels, des opérateurs dans le transport des personnes et des chefs d’entreprises individuelles », lit-on dans le communiqué.

Et d’appeler le gouvernement tunisien à examiner d’urgence toutes ces situations en concertation avec l’UTICA.

L’organisation patronale a appelé à prendre en considération les propositions qu’elle n’a pas cessé de présenter pour apporter des solutions à ces professionnels et entreprises privées et de préserver les entreprises et le tissu économique national, de manière à permettre une reprise rapide de l’activité économique, de l’investissement, de l’exportation et de l’emploi.

A cet effet, elle a recommandé d’adopter une approche basée sur la concertation dans la prise de toutes les décisions qui concernent le secteur privé, en réitérant son engagement de coopérer avec le gouvernement tunisien, notamment en matière de réformes structurelles considérées comme un facteur essentiel pour assurer une relance économique, de renforcer la compétitivité de l’économie nationale et de réaliser des taux de croissance respectables.

I.Z. 
 

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