Mise en examen: les précisions de Tarek Ben Ammar
Suite à l’article publié dans le site de BFM TV sur la mise en examen de l’homme d’affaires producteur de cinéma, Tarak Ben Ammar, et repris par certains médias tunisiens, la société « Quinta » a publié un communiqué où elle a affirmé que que l’information publiée date de trois ans et qu’un arrêt a été rendu par la Cour d’appel de Versailles exonère Tarak Ben Ammar de la plus grande partie des éléments qui avaient fondé la mise en examen.
Voici le communiqué :
Le site de BFMTV a cru devoir publier un article sur les suites judiciaires de la liquidation de la société Quinta Industries, sous le titre volontairement accrocheur : « Tarak ben Ammar mis en examen ».
1. Ce titre n’est pas vraiment d’actualité et aurait dû s’appeler : Tarak Ben Ammar mis en examen… Il y a trois ans avec les principaux dirigeants des sociétés
du groupe Quinta Industries dont Technicolor est actionnaire.
2. La véritable actualité est celle d’un arrêt qui vient d’être rendu par la Cour d’appel de Versailles et qui exonère Tarak Ben Ammar de la plus grande partie des éléments qui avaient fondé la mise en examen ; particulièrement la Cour a mis en examen Tarek Ben Ammar hors de cause à titre personnel, contrairement aux autres dirigeants, considérant qu’il n’avait commis aucune faute à ce titre.
3. Par ailleurs, l’article de BFMTV passe complètement sous silence le fait que cet arrêt de la Cour d’appel de Versailles a également prononcé une condamnation contre la société TECHNICOLOR (EBSF, anciennement TNSF) dont Tarak Ben Ammar souligne depuis des années la responsabilité dans les graves difficultés de Quinta Industries. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, outre une plainte pénale ayant donné lieu à l’ouverture d’une information judiciaire par le Parquet de Nanterre des chefs d’escroquerie aux jugements et abus de confiance, Quinta Communications a assigné Technicolor pour réclamer environ 60 millions d’euros de dommages et intérêts, le journaliste a curieusement passé ce fait sous silence alors pourtant que les éléments de cette procédure lui avaient été communiqués.
Tarak Ben Ammar fait donc toutes réserves sur cet article, qui met artificiellement en exergue un fait intervenu il y a trois ans et présenté comme récent, alors qu’il présente comme secondaire un arrêt de Cour d’appel celui-là vraiment récent, qui remet en cause la plainte d’il y a trois ans ; Tarak Ben Ammar rappelle le principe de la présomption d’innocence, l’existence d’une enquête en cours ne valant pas reconnaissance de culpabilité.
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