Moez Sinaoui recadre Samir Wafi
Le post de Samir Wafi sur les dépenses engagées par la présidence la République pour l’entretien et la maintenance du palais de Hammamet a suscité plusieurs réactions dont, notamment, celle du porte parole Moez Sinaoui qui, intervenant sur les ondes de Mosaïque FM, a démenti cette information. Wafi a parlé de cinq milliards alors qu’en fait, « ces dépenses n’ont pas excédé les 37.000 dinars seulement ». Une bagatelle par rapport au chiffre annoncé par le journaliste sur sa page facebook. Tant il est vrai que, faute d’entretien et de maintenance, ces palais risquent de tomber dans la vétusté et occasionneraient des dépenses beaucoup plus élevées. Comme c’est le cas des biens immeubles de l’ancien RCD dont la tour de Mohamed V qui nécessiterai près de 20 millions de dinars comme frais de réparation.
Samir Wafi n’avait pas, semble-t-il, bien vérifié les chiffres. Car, balancer une information de cette importance sans s’appuyer sur des données fiables et précises, pourrait être interprété comme une volonté de porter préjudice à l’institution présidentielle qui, d’après Sinaoui, « se réserve le droit de porter plainte si «Wafi ne rectifie pas l’information qu’il a partagée ».
Intervenant à son tour, Samir Wafi a assuré qu'il n'était pas « le seul à partager ces informations. Il a qualifié les déclarations de Moez Sinaoui comme un acharnement contre sa personne alors que d'autres sites ont partagé la même information bien avant lui ». Samir El Wafi a aussi déclaré qu'il « n'appréciait pas les menaces de procès que le porte parole de la Présidence de la République a lancé à son encontre et a assuré que c'était un retour vers les pratiques de l'ancien régime et une tentative de museler la liberté d'expression ».
Sur un autre plan, prétendre que le budget d’entretien et d'aménagement des établissements scolaires ne dépasse pas un million de dinars est faux. Car le budget alloué à cette opération est largement supérieur à cette modique somme puisqu’il est de …165 millions de dinars dont 40 millions programmés dans la loi ds finances complémentaire.