Mohsen Marzouk : le Pacte de Carthage est devenu caduc !

Le secrétaire général de Machrou Tounes, Mohsen Marzouk ne décolère pas après « l’humiliation » subie lors de l’ouverture de la conférence internationale sur l’investissement le 29 novembre dernier. Placé dans la deuxième rangée juste derrière Hafedh Caid Essebsi le directeur exécutif de Nidaa Tounes et Rached Ghannouchi président du mouvement Ennahdha, installés tous les deux dans la première rangée,  il considère que le traitement qui lui a été réservé par les organisateurs procède d’une  discrimination politique.

Mohsen Marzouk qui était l’invité de Midi Show de mardi 6 décembre, a également affirmé que ce qui s’est passé était un message politique envoyé à Machrou Tounes sous couvert de protocole  et qu’il s’est retiré sans provoquer de problèmes ni donner des déclarations aux médias. C’est pourquoi, il déclare « le Pacte de Carthage » caduc !

Sur un autre plan, Mohsen Marzouk a estimé que la conférence Tunisia 2020 était à la fois, une conférence d’investissement, d’endettement et de donation.

Selon lui, il ne faut pas vendre des illusions aux Tunisiens et les promesses faites pendant la conférence doivent être concrétisées pour remettre l’économie tunisienne sur les rails.

Marzouk a estimé que la conférence Tunisia 2020 a redoré le blason de la Tunisie mais le plus dur reste à venir, en témoigne le discours du ministre de l’investissement, du développement et de la coopération internationale après la conférence. 

Le secrétaire général de Machrou Tounes a salué, en outre, le travail accompli par le gouvernement Habib Essid qui a selon lui, préparé le climat à la tenue de cet évènement.

Dans un autre contexte, Mohsen Marzouk a souligné que son parti discute avec des dirigeants de Nidaa Tounes, l’UPL et d’autres figures politiques comme Mohamed Kilani et Ahmed Nejib Chebbi de la possibilité de créer un front Politique élargi. Il a ajouté que Mehdi Jomaâ et même Hafedh Caid Essebsi seront les bienvenus.

Il a indiqué que ce front pourrait conduire à l’unification de ces partis et  à la création d’une coalition politique, voire électorale en prévision des prochaines élections.