Monsieur le Président : Arrêtez ce football pourri !

Monsieur le Président : Arrêtez ce football pourri !

Qu’attend la ministre de la Jeunesse et des Sports, Majdouline Cherni, pour prendre des mesures fortes afin de mettre un terme aux scandales du football tunisien ?  Est-ce qu’il faut qu’il y’ait des morts sur un terrain de foot ou que ces dérapages répétés provoquent une guerre civile entre les régions pour qu’elle daigne enfin réagir ?  

Il est clair que depuis la révolution et l’avènement de Wadï El Jarry à la tête de la Fédération Tunisienne de Football, l’environnement du sport roi est devenu très malsain dans notre pays.

Suspicion, magouille, violence, banditisme, régionalisme, favoritisme et même corruption sont devenus les caractéristiques d’un football pourri.

Cependant, malgré la gravité de la situation, les différents ministres qui se sont succédé à la tête du département des Sports et particulièrement la très compétente Majdouline Cherni, l’ont affronté avec une passivité étonnante, qui n’a fait que conforter l’impunité de Jerry et encourager les fauteurs de troubles à aller plus loin dans leurs dérapages.

Ainsi les intimidations, les menaces, les violences, les agressions physiques sont devenues les moyens les plus utilisés dans le football tunisien par des irresponsables voyous pour arriver à leurs fins et imposer leurs lois.

Bien que les textes de lois existent pour faire face à ces dérapages et ne demandent qu’à être appliqués, nous ne pensons sincèrement pas que l’actuelle ministre posséde le savoir faire ou le courage et l’audace d’agir pour endiguer ce fléau de la violence qui risque de tuer notre football.

C’est pour cela qu’après les derniers scandales de la finale de la coupe de Tunisie entre le Club Africain et l’Etoile du Sahel et du match de barrage entre Ben Guerdane et Gafsa, il est impératif que le président de la république et le chef du gouvernement interviennent en prenant des mesures fortes pour assainir ce football pourri.

La suspension des compétitions à l’image de ce qu’à fait le gouvernement grec pour faire face à la violence, semble la mesure la plus appropriée en attendant la mise en place d’un nouveau cadre pour gérer ce sport pourri et désormais dangeureux pour l'union nationale.
 

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