Nicolas Beau se rétracte : « Mondafrique n’a jamais utilisé le terme coup d’état »
Nicolas Beau revient dans un nouvel article sur le présupposé coup d’état qu’aurait fomenté l’ancien ministre de l’intérieur Lotfi Brahem, limogé le 6 juin courant pour « une simple affaire de vigilance des postes de surveillances des côtes tunisiennes d’où partent les embarcations des jeunes migrants ».
Plus que jamais, écrit-il « Mondafrique maintient l’analyse qui est la sienne sur le départ de Lotfi Braham, qui a été confirmée à Alger par la presse arabisante proche des services. Ce sont les desseins politiques de l’ancien ministre de l’Intérieur, révélés au Palais de Carthage, qui expliqueraient le renvoi du ministre de l’Intérieur, Lotfi Braham, qui était pourtant défendu jusqu’à présent par le président tunisien, Beji Caïd Essebsi.
Pour autant, « Mondafrique » n’a jamais utilisé le terme de « coup d’Etat » pour décrire les manœuvres politiciennes de l’ancien ministre. Pour qu’il y ait un « coup d’Etat », il faut une intervention militaire. Or pour l’instant, l’armée tunisienne est légitimiste face à un président lucide et démocratiquement élu, proche du commandement militaire dont certains représentants ont été nommés au Palais de Carthage ».
Evoquant le mouvement de mutation effectué dans la nuit du 16 au 17 juin, dans le corps de la garde nationale, dont Lotfi Brahem a été le patron, « montre, selon lui, l’ampleur du contentieux entre » Chahed et Brahem.
https://mondafrique.com/tunisie-la-garde-nationale-decapitee/
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