Nouveau Front pour sauver l'économie

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A l’initiative de la CONECT, l’Union des Travailleurs de Tunisie (UTT), le Syndicat Tunisien des Agricultures, l’ordre des experts comptables en Tunisie, la Fédération Tunisienne des Agences de voyages (FTAV) et d’autres associations de la vie civile viennent de créer un front qui veut avoir son poids dans les négociations politiques, économiques et sociales en Tunisie.

Sentant que certaines parties font exprès de les mettre à l’écart pour demeurer comme seuls vis-à-vis du gouvernement dans toutes les négociations qui concernent l’avenir du pays, ces organisations patronales et syndicales ont donc décidé de créer ce front qui veut fort et uni.

Lors d’une conférence de presse organisée pour annoncer sa création, le Président de la CONECT Tarek Cherif a présenté le plan préconisé pour sortir la Tunisie de la grave crise qui menace sa stabilité.

Ce plan exige la démission du gouvernement, la création d’un gouvernement d’union nationale et la reprise des activités de l’Assemblée Nationale Constituante afin de terminer sa mission au plus vite.

Par ailleurs, les participants à cette rencontre ont estimé nécessaire de trouver des solutions urgentes pour sauver le pays de cette crise.

A ce titre,  les différents intervenants ont appelé tous les Tunisiens, plus particulièrement le gouvernement et les partis politiques, à afficher des attitudes responsables, et ce, tout  en plaçant les intérêts de la nation au-dessus de toute autre considération politique.

Dans ce sens, les représentants des organisations civiles se sont attardés sur l’importance du travail de l’ANC, surtout que le délai nécessaire pour l’achèvement de la rédaction de la constitution et l’organisation des élections est proche.

Dans le même ordre d’idées, les organisations nationales et patronales ont maintenu le 23 octobre comme échéance limitée et définitive pour l’achèvement de la rédaction de la Constitution et ont, appelé, dans ce sens, à organiser les élections avant fin 2013.

En effet, la majorité des organisations se sont mis d’accord sur la nécessité de la formation d’un gouvernement de salut national, présidé par une personnalité nationale indépendante, et composé  par un nombre limité de ministres compétents, indépendants mais non intéressés par la candidature aux prochaines élections.

En outre, ce futur gouvernement serait recommandé à la préparation des élections, à la gestion courante du pays, la contribution à l’adoption et la promulgation de la constitution et à assurer le climat favorable pour l’organisation des élections  dans la transparence et la neutralité requises.

D’un point de vue économique,  le président de la CONECT s’est attardé sur la nécessité de parachever, le plus tôt possible,  le code d’investissement, et ce,  afin de relancer l’investissement.