Pas d’accalmie à l’horizon entre le C.P.R et le mouvement Irada
Le conflit entre le C.P.R et le mouvement Irada de l’ex président de la république Moncef Marzouki est loin de connaitre son épilogue.
En effet, Abdelwaheb Matar et Samir Ben Amor, deux membres fondateurs du C.P.R avaient intenté un procès en référé auprès du tribunal de première instance de Tunis pour annuler la décision du conseil national du parti relative à sa dissolution.
Prévue aujourd’hui, la première séance de cette procédure d’urgence n’a pas rendu son verdict.
Toutefois, il faut signaler que parallèlement à la procédure d’urgence Matar et Ben Amor ont intenté un procès auprès du tribunal de première instance de Tunis. La première audience aura lieu le 23 mars prochain.
Pour en savoir plus sur cette affaire Espace Manager a contacté maitre Matar qui nous a apporté les éclaircissements suivants : « nous avons porté plainte pour annuler la décision du conseil national de dissoudre le C.P.R en se basant sur les règlements internes du parti et qui stipules que le parti ne peut être dissout qu’à travers la tenue d’un congrès national et après l’approbation des ¾ des membres selon l’article 15 du statut du parti ; d’autre part, et depuis le 16 janvier 2016 nous avons écrit à Imed Daimi et Zouhaier Ismail pour les informer qu’ils ne représentaient plus le parti étant donné qu’ils avaient intégré le mouvement Irada et ce en vertu du décret loi 87/2011 ; sur un autre plan nous avons constaté que la tenue du conseil national entre dans le cadre des manœuvres visant à dissoudre le parti et annexer ses biens avec ceux du mouvement Irada, c’est pourquoi nous avons intentés une procédure en référé (affaire numéro 62601) pour arrêter les procédures de dissolution en attendant le verdict du procès principal qui pourrait prendre des années »
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