Plan d'action tuniso-maroco-algérien pour valoriser les produits agricoles locaux

Plan d'action tuniso-maroco-algérien pour valoriser les produits agricoles locaux

Les travaux d'un atelier sous régional portant sur le
développement des produits agricoles locaux labellisés, ont été couronnés par
l'élaboration d'un plan d'action visant à renforcer les capacités des acteurs
marocains, algériens et tunisiens dans ce domaine.

Les principaux axes de ce programme portent essentiellement
sur l'amélioration des cadres législatifs, l'optimisation de l'organisation de
la filière, le développement des marchés, outre une insertion de ces pays dans
les démarches territoriales.

Durant les deux journées de l'atelier (4-5 juillet 2012 à
Tunis), organisé par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et
l'agriculture (FAO), en collaboration avec l'Institut agronomique méditerranéen
de Bari (Italie) (IAM-BARI), experts tunisiens, algériens et marocains, ont mis
l'accent sur l'enjeu de la labellisation des produits agricoles locaux du Maghreb
et présenté les résultats d'études nationales sur les politiques et expériences
de leurs pays dans ce domaine, indique un communiqué de la FAO, publié jeudi 5
juillet 2012.

Pour ces experts, le processus de labellisation offre
plusieurs avantages dont, notamment, l'amélioration des revenus des communautés
locales, la création d'emplois au profit des jeunes et des femmes, ainsi que la
préservation de la biodiversité.

Les produits locaux sont souvent cultivés dans des zones
difficiles (montagnes, forêts, oasis), rappelle la FAO. Et d'ajouter que «ces
produits représentent et valorisent des savoirs faire ancestraux et culturels
spécifiques à chaque pays».

Des représentants des ministères de l'agriculture, des
centres de recherche, de la société civile et des technopôles et agropoles
d'Algérie, du Maroc et de la Tunisie, ont pris part à cet atelier, organisé sur
le thème «l'amélioration des conditions de vie des populations à travers une meilleure
valorisation des produits agricoles locaux».

 

Source : TAP