PLF 2025 : L'UTICA dresse ses recommandations

Des représentants de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) ont indiqué que le projet de loi de finances (PLF) 2025 ne comporte pas des mesures incitatives à l’investissement ni à la protection du climat des affaires, et ne garantit pas la stabilité fiscale et financière.

La modernisation de l’économie passe par l’intégration de l’économie parallèle et par l’appui aux entreprises privées qui jouent pleinement leur rôle, en matière de promotion de l’exportation et de l’emploi, ont-ils souligné lors d’une séance d’audition commune du président de l’UTICA, Samir Majoul, et de la délégation qui l’accompagne, tenue hier entre la Commission de Finances et du Budget à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et celle du Conseil national des régions et des districts (CNRD) sur le PLF 2025.

Ainsi, Ils ont appelé à une révision radicale du système fiscale appliqué sur les personnes physiques et celui sur les sociétés, considérant que les taux d’imposition en vigueur, en matière de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) devraient être révisés car ils sont des pourcentages irraisonnables. 

Les représentants de la centrale patronale ont présenté des propositions d’amendement, tel que l’allégement de la fiscalité sur l’investissement local. Il s’agit également des recommandations relatives à des mesures de promotion de l’exportation et d’attraction des investisseurs étrangers. Ils ont aussi mis l’accent sur l’importance de valorisation des déchets industriels, en vue de renforcer l’économie circulaire.

Les représentants ont aussi plaidé pour l’amendement de l’article 31 du PLF 2025 pour assurer l’équité fiscale, et l’article 32, en créant un impôt temporaire sur les bénéfices réalisés en 2025 sans introduire des modifications sur le barème d’imposition appliqué sur les sociétés, en plus de l’inapplication de l’impôt sur le chiffre d’affaires mais plutôt sur les bénéfices réalisés.