Première sortie médiatique de Maya Jribi : Je n’ai pas quitté la scène politique
L’ancienne secrétaire générale du parti Al-Joumhouri Maya Jribi a fait mercredi sur Nessma TV sa première grande sortie médiatique depuis son discours émouvant à l’ouverture du congrès de son parti.
Invitée de Sofiène Ben Hamida dans sa rubrique « En tête-à-tête », Maya Jribi a démenti d’emblée qu’elle ait quitté la scène politique ou ait pris sa retraite politique. Certes, j’ai quitté les fonctions de secrétaire générale car je crois en l’alternance aux fonctions, mais cela ne veut aucunement dire que je suis partie » de la scène politique.
Elle a en outre qualifié le départ du leader historique de son parti Ahmed Néjib Chebbi d’Al Jomhouri « d'épisode douloureux ». « Néjib Chebbi considère qu’Al Joumhouri est arrivé à ses limites. Je lui prouverais le contraire ! Je lui souhaite néanmoins de réussir, il reste une personnalité nationale qui aime son pays et puis je suis sûre qu’on se retrouvera lors des prochaines batailles pour l’avenir du pays » a-t-elle ajouté.
Maya Jribi a également dit espérer que les prochaines élections municipales seront l’occasion de remettre à sa place le travail politique qui a dérapé par rapport à ses objectifs, comme du «travail en faveur la communauté ».
« L’éducation nationale vit une grave crise et malheureusement Néji Jalloul l’a amplifiée » a encore estimé l’ancienne secrétaire général d’Al-Joumhouri
Elle a également déploré le fait que les dirigeants au sein du gouvernement ne sont pas en train de respecter comme il se doit l’accord de Carthage car « jusque là, il n’y a pas eu de vrais engagements concernant la corruption. Il n’y a pas eu de messages forts ! Aujourd’hui, lorsqu’un problème surgit on s’empresse de courir le résoudre. On arrive, après, pour éteindre le feu ! On joue aux pompiers. On n’anticipe pas ! »
Pour ce qui de la privatisation des entreprises publiques, Maya Jribi a expliqué que « le chemin sur lequel s’est engagé le gouvernement n’est pas bon. Le rôle d’un gouvernement est de fournir des services de qualité aux citoyens. Un programme doit être mis en place pour développer tout ce qui est public ! Ceci dit, il y a aussi des secteurs concurrentiels, et là on peut envisager des privatisation partielles ».
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