Présidentielle : ouverture d'une enquête contre K2Rym

Présidentielle : ouverture d'une enquête contre K2Rym

Le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Jendouba a autorisé, le lundi 5 août, l'ouverture d'une instruction contre Karim Gharbi, alias K2rhym et tous ceux que l'enquête pourrait révéler, pour  suspicion "d'offre de cadeaux en espèces ou en nature pour influencer l'électeur ou utilisation des mêmes moyens pour inciter l'électeur à s’abstenir de voter", selon le nouvel article 161 de la loi n°16 de 2014 relative aux élections et aux référendums, a assuré, ce mercredi, le porte-parole officiel du Tribunal, Alaeddine Aouadi.

Selon la même source, la décision fait suite aux enquêtes, menées en juillet dernier, contre quatre femmes pour les mêmes chefs d'accusation, avant que trois d'entre elles ne soient déférées, mercredi dernier, devant la Chambre pénale qui les a condamnées à des peines de prison allant de deux à quatre ans, avec effet immédiat, avec privation de leur droit de vote, pendant dix ans. L'un des verdicts a été prononcé par contumace, la quatrième accusée étant en fuite. Elles ont été jugées coupables d'avoir recueilli des parrainages, contre rémunération, en faveur du candidat à la présidence de la République, Karim Gharbi.

L'article 161 de la loi n°16 de 2014 relative aux élections et au référendum, tel qu'amendé par le décret n°55 de 2022, stipule que "toute personne accusée d'avoir offert des cadeaux en espèces ou en nature, afin d'influencer un électeur ou d'utiliser les mêmes moyens pour inciter un électeur à s'abstenir de voter, que ce soit avant, pendant ou après le vote, est punie d'un emprisonnement de deux à cinq ans et d'une amende de 2 000 à 5 000 dinars".

Votre commentaire