Quand la jeunesse désœuvrée tombe dans les groupes djihadistes
Placée largement à la tête du peloton dans l’exportation de jeunes djihadistes vers les foyers de tensions, selon le rapport publié par le centre de recherche Américain PRC, la Tunisie renvoie ici une mauvaise image.
Peut-on reprocher aux parents le manque d’éducation et de vigilance vis-à-vis de leurs enfants, la question reste posée. Toujours est-il qu’il y a lieu de signaler qu’un certain sentiment d’abandon de la jeunesse est derrière cette aventure meurtrière.
Voila donc, une jeunesse tunisienne perturbée, souffrant notamment de déprime, et se retrouvant entre frustration et espoir envolé d’une révolution qu’elle croyait porteuse de bonheur.
Aujourd’hui, les jeunes se montrent davantage « dangereux » avec des comportements déviants. Jamais le pays n’a connu autant de dérapages chez les jeunes : la délinquance est à son summum, sans compter la consommation à grande échelle de produits stupéfiants, des crimes odieux provenant de toutes parts.
Hamouda Boucetta
Votre commentaire