René Trabelsi a-t-il réellement des relations normalisées avec Israël?
La nomination de René Trabelsi à la tête du ministère du Tourisme continue à alimenter la polémique. Outre les accusations de sionisme, de conflit d’intérêt, certains l’ont attaqué pour son niveau, ses compétences et même pour ses antécédents.
Le membre d’Afek, Mehdi Rebaï, n’a pas été tendre avec lui dans un post qu’il a publié hier sur sa page facebook dans lequel il a rappelé qu’il ne fait pas de différence entre les Tunisiens quelle que soit leur religion ou leur anti-religion et écrit :
« ...Aujourd’hui nous sommes fiers d’accueillir un nouveau ministre qui ne sait ni lire ni écrire ni en arabe ni en français et encore moins en anglais dans l’un des secteurs les plus importants. Nous sommes fiers d’avoir un ministre qui a 13 contrats non payés depuis 2012 dont 2 procédures en cours en justice. Nous sommes fiers d’avoir un ministre non résident dans notre propre pays…. »
L'Union Populaire Républicaine (UPR) a été par la suite le premier parti à s’exprimer officiellement au sujet de cette nomination dans un communiqué qu’il vient de publier ce mercredi 7 novembre et dont voici le contenu intégral :
"L’UPR a pris connaissance du large remaniement ministériel qui vient d’être opéré et constate qu’il s’agit quasiment d’un remplacement poste par poste de l’équipe gouvernementale. L’absence de création de pôles ministériels n’annonce visiblement pas la volonté d’opérer un changement radical dans l’action gouvernementale.
Toutefois, l’UPR se garde d’évaluer les chances de réussite de ce gouvernement en attendant le discours de politique générale que devrait prononcer le chef du gouvernement lors du vote de confiance.
Néanmoins, l’UPR ne pourrait passer sous silence les interrogations que suscite dans l’opinion publique, la nomination de Mr René Trabelsi et qui méritent une réponse claire et rapide du gouvernement. Mr Trabelsi est-il d’abord de nationalité israélienne? A-t-il déjà visité Israël? A-t-il eu des intérêts en Israël?
Sachant que chacune de ces questions, dans le cas où la réponse est positive, constitue un délit de normalisation. Ceci s’appliquant aux citoyens sans discrimination d’obédiences."
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